Aller au contenu principal

Communication

Les outils de la com :
Eglise dans les Vosges : le mensuel diocésain, témoin d'une Eglise qui avance !
www.catholique-vosges.fr : un moteur d'espérance ! Avec la participation active des paroisses, mouvements et services du diocèse.
Rencontres : l'émission TV co-produite par le diocèse et Vosges Télévision, la télévision vosgienne sur la TNT !

Des services, atelier de production :

  • les relations presse,
  • conseils et techniques pour la communication des paroisses, mouvements et services du diocèse (élaboration d'un message, journaux paroissiaux, correspondants com, plan de com, flyers/tracts,...)
  • des formations internet,
  • ...

    Un laboratoire :
  • sur les enjeux et le rôle de la communication dans notre société
  • de diffusion de l'information attentif aux nouveaux usages et modes de communication
  • un lieu de ressources et d'appui

22/03 /12 « La diaconie : servir la fraternité à la suite du Christ » (Communication)
La conférence des évêques de France, avec plus de 75 mouvements, services d’église et congrégations, invitent les chrétiens à porter une plus grande attention au devenir de la société dans laquelle ils sont acteurs de charité. Cette démarche de trois ans centrée sur le service des frères, intitulée “Diaconia 2013 – servons la fraternité” se met en place de manière active dans les Vosges.
Le prochain numéro du magazine diocésain proposera une piste concrète d‘action pour les communautés locales. mais pour ancrer l’action, rien de tel qu’une note théologique. voici de larges extrais de la première note élaborée par le comité de suivi Diaconia 2013. découverte.

Lorsque l’on veut parler du service du chrétien à l’égard d’autrui, nous employons différents mots : solidarité, fraternité, charité ou encore justice et “option pour les pauvres”. La diaconie est aussi une façon de parler de cet engagement, mais qui se veut plus global et peut-être plus radical. Pour en comprendre le sens, nous devons préciser la signification de ces notions voisines qui constituent en fait autant de dimensions de la diaconie.

La charité

L’amour est plus qu’un sentiment ou qu’une disposition intérieure. Parler de charité, c’est dire que l’amour est un engagement envers l’autre qui instaure une relation de vie. Bien qu’on agisse rarement de façon complètement désintéressée, la charité tend vers le bien de l’autre. L’amour de charité (agape) est la source d’un service qui prend soin d’autrui sans aucune condition préalable. Interpellé par un Dieu d’amour, le chrétien peut répondre à son Dieu par un amour le plus gratuit possible. La charité est ainsi au fondement de la diaconie. Celle-ci veut en être le moyen pour agir concrètement, notamment de façon organisée et communautaire, au service de la charité de Dieu qui se donne à l’humanité.

La solidarité

Comme les êtres humains ne peuvent pas vivre sans liens entre eux, il est important de mettre en place une solidarité afin de défendre des intérêts communs. La solidarité, concept d’origine juridique popularisé par le mouvement ouvrier au XIXe siècle, suppose que des personnes s’engagent sur un pied d’égalité à assumer une charge de responsabilité. On peut rapprocher l’idée de solidarité de l’Alliance de Dieu et de son peuple. Toutefois, il faut noter que cette Alliance ne suppose pas obligatoirement dès le départ une égalité entre les partenaires, alors que la solidarité s’adresse à des personnes qui sont capables de s’engager, en tant que pairs. Or, Dieu s’est directement tourné vers les plus faibles pour en faire des partenaires. C’est dans le sens de cette Alliance avec les plus démunis que la diaconie veut aller.

La fraternité

Les êtres humains peuvent se reconnaître frères les uns des autres. La fraternité est une donnée à vivre dans des relations proches, mais cela dépend toujours d’une reconnaissance de l’autre comme frère/sœur. Sur le plan politique, la fraternité est une des grandes valeurs républicaines. Pour les chrétiens, fils du même Père, la fraternité est donnée et chacun est ainsi invité à élargir le cercle pour accueillir toute personne sans discrimination. La fraternité est donc à la fois un don et une tâche. La diaconie construit ainsi la fraternité de façon proactive, en mettant en œuvre une réciprocité entre les personnes.

La justice

Chaque personne a droit à la justice. En effet, chacun doit pouvoir recevoir ce qui lui est dû. La justice vise à accorder à chaque individu ce à quoi il a droit. On reste ici à un niveau de calcul et de répartition des biens. L’Évangile parle de la justice du Royaume qui dépasse la justice humaine. Cela veut dire que, à côté de la justice qui compte, il y a une autre justice qui vient dire la dignité de chaque être humain. Toute justice a besoin d’amour et de gratuité - donc de la charité telle que nous l’avons définie auparavant -pour ne pas se cantonner au plan du calcul. La diaconie cherche ainsi à mettre en œuvre cette justice du Royaume pour reconnaître chaque personne dans sa singularité.

L’option préférentielle pour les pauvres

Cette option signifie que l’Église doit se soucier des plus pauvres afin de leur permettre d’avoir une vie digne. Au-delà des actions humanitaires, il faut chercher à construire un monde plus juste où les pauvres ne soient plus oubliés. Plus encore, c’est une invitation à reconnaître la dignité de toute personne. La diaconie reconnaît ainsi les pauvres et les souffrants comme acteurs essentiels de cette humanisation et en fait plus qu’une option : une priorité.
En définitive, si ce terme de “diaconie” peut paraître exotique, il faut en souligner la profondeur spirituelle et sociale
Parler de diaconie engage à une véritable conversion du regard, de l’intelligence et du cœur. On peut dire qu’elle récapitule ces différentes approches de l’engagement envers autrui en les enracinant dans la relation au Christ.

Logo

A la redécouverte de la diaconie

Le terme “diaconie” vient du grec (diako¬nia) et désigne le fait de se mettre au service des autres. Si le terme “diaconie” avait disparu du langage de l’Église, il est de retour depuis quelques années. Le Pape Benoît XVI en parle explicitement comme étant “le service de l’amour du prochain exercé d’une manière communautaire et ordonnée” (Deus Caritas Est, n°21).

Les Actes des Apôtres sont l’expression de la solidarité vécue entre les membres de l’Église et les plus démunis. Une mise en commun des biens permettait de venir en aide à ceux qui étaient frappés par le malheur. C’est notamment pour assurer ce service que le ministère des diacres a été institué. Dans les premiers siècles de l’Église, l’attention aux plus fragiles concerne tous les membres de la communauté chrétienne. Mais par la suite, au fil des siècles, la participation des baptisés à la diaconie de l’Église a eu tendance à se limiter à des dons en argent. Ils ont délégué à des acteurs spécialisés la mise en œuvre concrète de la solidarité. En résumé, on peut dire que la diaconie a progressivement émigré du centre vers la périphérie de l’Église. Or, l’avenir de la foi et de l’Église passe par un retour de la diaconie au cœur de la vie chrétienne.

L’Église est en effet constituée par trois tâches fondamentales : l’annonce de la Parole (prédication), la célébration des sacrements (liturgie) et le service de la charité (diaconie). Ces trois piliers de la vie chrétienne sont inséparables. Une communauté qui annonce doit aussi célébrer et vivre ce qu’elle annonce et célèbre.

L diaconie : qu’est-ce que c’est ?

Le Nouveau Testament emploie le terme “diaconie” dans plusieurs sens :

1. Diaconie = mission du Christ : “Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude” (Mc 10, 45).

2. Diaconie = façon de vivre les rapports humains dans la communauté. C’est une invitation à ne pas rechercher les premières places mais à vivre selon la logique du Christ : une présence joyeuse, un engagement risqué, une existence livrée (Mc 9, 35 : “Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous”).

3. Diaconie = mission des disciples, qui se disent “serviteurs” : ce terme intègre alors aussi l’annonce de la Parole.

4. Diaconie = entraide entre les communautés

5. Diaconie = service aux personnes

Au total, la “diaconie” apparaît comme une invitation à vivre des relations où chacun se lie véritablement à ses frères et sœurs et se met au service de tous. Par conséquent, la “diaconie” est bien plus que l’addition d’actions de solidarité ou qu’un ensemble d’instances spécialisées. Il s’agit de “convertir” toutes nos relations - proches et lointaines - à la lumière de l’Évangile, y compris avec ceux qui ne partagent pas notre foi. Il en découle que, dans l’Église, nul ne peut s’approprier la diaconie en disant : “c’est mon affaire”, puisque c’est l’affaire de tous. Inversement, personne ne peut s’en sentir exempté en disant à d’autres : “c’est votre affaire” !

Cependant, cette conversion de nos rapports humains doit d’abord se vérifier avec les plus vulnérables de notre société, sans lesquels nous ne pouvons accueillir pleinement la Bonne Nouvelle : les pauvres et les souffrants ont en effet un trésor à partager. La communauté chrétienne ne pourrait donc pas grandir sans leur donner une place de choix dans sa prière et dans sa vie.

La rencontre avec les plus pauvres nous amène ainsi à souligner que la diaconie n’est pas une simple conséquence de la foi ; elle se situe en son cœur comme son “terreau”. Servir la charité par la diaconie n’est pas alors seulement un devoir éthique mais un “rendez-vous avec le Christ”. En parlant de diaconie, on permet aux chrétiens de vivre leurs engagements solidaires comme une expérience de type sacramentel. Enfin, la diaconie de l’Église est appelée à se faire publique et politique. En se montrant particulièrement sensibles aux plus faibles, en luttant à leurs côtés pour une société plus juste, les chrétiens peuvent jouer un rôle de veille et de mobilisation nécessaire face aux logiques dominantes du monde. C’est aussi un enjeu pour collaborer avec celles et ceux qui n’appartiennent pas à l’Église. Tant qu’elle est au service de la fraternité entre tous, la diaconie concerne en effet la société dans son ensemble.

Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez et favorisez la circulation de l’information et le dialogue dans le diocèse.

20/03 /12 Pour promouvoir le denier 2012 : les visuels (Communication)

La campagne du denier 2012 a besoin de la générosité de tous y compris de ceux qui peuvent la promouvoir !

Merci de votre mobilisation. Vous pouvez télécharger ici le quiz, des annonces pour les journaux paroissiaux ou pour les sites internet.



Un quiz pour tout savoir du denier|



Affiche noir et blanc en hauteur (portrait)



Affiche noir et blanc en largeur (paysage)



Affiche couleur en hauteur (portrait)



Affiche couleur en largeur (paysage)



Bandeau pour site internet

Pour insérer automatiquement le bandeau et le lien dans une page, vous pouvez copier-coller le texte ci-dessous dans votre article (ça fonctionnera tout seul) :
Avec ce code :

<div style="text-align: center;"> [<img20831>->/spip.php?page=denier2012] <div>

Vous obtiendrez ceci :

15/03 /12 Denier : la mobilisation de tous ! (Communication)
C’est l’effervescence au service de l’économat… La campagne 2012 du denier va être lancée. Cette année, le diocèse a retenu les services de l’agence BB COM. Rencontre avec Brigitte Meyer, directrice de l’agence pour expliquer sa campagne.

Logo
Église dans les Vosges (EDV) : “Ne pas donner, ce n’est pas très catholique !” Pourquoi avez-vous proposé ce thème de campagne ? Qu’est-ce que vous en attendez ?
Brigitte Meyer (BM) : Près de 60% des foyers français se déclarent catholiques mais les 4/5e ne donnent rien au Denier de l’Église. Les personnes qui ne donnent pas attendent pourtant de l’Église qu’elle soit vivante, accueillante, proche et qu’elle les accompagne tout au long de leur vie. La campagne 2012 est fondée sur ce paradoxe.

EDV : Les équipes sont un peu fatiguées de constater que si les catholiques sont de plus en plus généreux (le don moyen augmente), le nombre de donateurs diminue. Quels conseils pourriez-vous leur donner pour changer la tendance ? Autrement dit, Comment motiver pour donner à l’Église dans les Vosges ?
BM : La campagne ne s’adresse pas en priorité aux donateurs fidèles mais aux personnes qui sont plus ou moins aux portes de l’Église pour les alerter. Les donateurs fidèles sont aussi les plus âgés et naturellement leur nombre diminue. La relève est donc indispensable, c’est une question de responsabilité pour chaque catholique. Dire et redire que l’Église ne peut pas survivre sans le soutien financier de ses membres est un cri d’alarme qui doit rester audible surtout auprès des jeunes générations, d’où le ton décalé de cette campagne.

EDV : Quelles sont vos raisons d’espérer pour cette campagne 2012 ?
BM : C’est une manière de réinvestir le champ de la charité qui est une valeur chrétienne par excellence. On rappelle aux catholiques qu’ils sont généreux par nature mais on le dit avec humour pour interpeller sans stigmatiser.

EDV : Dans quelques semaines, des centaines de catholiques vosgiens vont distribuer dans toutes les boîtes aux lettres le message que vous avez préparé en lien avec le diocèse. Qu’auriez-vous à dire à ces bénévoles qui vont diffuser votre message d’appel ?
BM : L’Église fait partie de notre vie spirituelle mais aussi culturelle depuis toujours. Aujourd’hui, elle est un peu comme un membre de la famille auquel on ne prête plus guère attention jusqu’au jour où il disparaît et là, on mesure alors le vide immense qu’il laisse derrière lui. Chaque catholique, pour qui donner au denier est un réflexe, est une sentinelle qui peut détecter dans son entourage familial, professionnel, amical de nouveaux donateurs potentiels. C’est la force de la communauté catholique.

Logo

Rendez-vous des correspondants
Tous les correspondants du denier sont invités à se retrouver le vendredi 16 mars à partir de 16h à la maison diocésaine pour s’équiper du matériel de campagne et prendre connaissance des informations et modalités pratiques. Inscription nécessaire auprès de Sœur Rita : xxx@xxx.xx ou XX.XX.XX.XX.XX

Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez et favorisez la circulation de l’information et le dialogue dans le diocèse.

13/03 /12 Granges-sur-Vologne : l’enthousiasme contagieux de la mission paroissiale (Communication)
Le point de départ de ce qui allait devenir une véritable aventure chrétienne fut une rencontre avec des responsables et aumôniers des Équipes du Rosaire. Lorsque le frère dominicain Patrick-Dominique Link évoquait son souhait de pouvoir prêcher des missions paroissiales, l’abbé Jacques Pétin, du diocèse de Saint-Dié s’est senti touché au cœur.

Cette idée taraudait le prêtre depuis déjà longtemps, il y adhéra immédiatement. Avec la bénédiction de Mgr Jean-Paul Mathieu, et après avoir rencontré d’autres prêtres du doyenné de Bruyères et des membres l’Équipe d’Animation Pastorale (EAP) de Corcieux et Granges, la décision fut vite prise de tenter l’expérience sur le secteur de Granges-sur-Vologne au sein de la paroisse Notre-Dame-de-la-Corbeline.

Logo
Mobilisation

Première étape, tirer des plans sur la comète et établir un programme tenant la route. “Ce fut un travail d’équipe !” martèle Jacques Pétin. Grâce aux annonces de fin de messe, les paroissiens furent mis au courant de ce qui allait se passer. Deux réunions avec les frères, Patrick-Dominique et Raphaël un jeune diacre encore étudiant, et l’EAP à laquelle s’étaient ralliées trois personnes responsables de services (deuil, aumônerie de la maison de retraite et secours catholique), permettaient de dessiner les grandes lignes de l’action. Les jours de la mission étant fixés entre le mardi 17 et le dimanche 22 janvier 2012.
Une neuvaine de prière programmée la semaine précédente fut à la hauteur de l’espoir de mobilisation. Vingt-quatre hommes et femmes se relayèrent pour égrainer le chapelet.

Une grande qualité de réflexion

Ce qui parait simple sur le papier ne l’est pas forcément en pratique. Pour placer des formations bibliques, théologiques, sacramentelles, spirituelles sous forme de conférences, débats, lectio divina...dans un climat convivial, en invitant même à un dîner ceux qui le souhaiteraient, un planning serré s’imposait. Il s’agissait de définir la façon de rejoindre les gens en difficultés avec l’Église ou la Foi. D’aller vers eux, la main tendue, mais sans heurter. Aborder, notamment les jeunes parents, les adolescents, les enfants... Le marché hebdomadaire, la sortie des écoles offraient des lieux de prises de contact.

Le mardi à l’aumônerie, au foyer Saint-Paul, à la maison de retraite... les missionnaires n’ont pas perdu un instant. Le mercredi soir, quarante-deux participants appréciaient la conférence sur le thème de la prière. Le jeudi, le thème de “La mort et après...” retenait les attentions. Les rencontres sur le Crédo mobilisaient un peu moins de monde, mais développaient une grande qualité de réflexion... Jacques Pétin se réjouit : “Ce qui m’a frappé, c’est l’enthousiasme. L’équipe d’animation et les nombreux bénévoles ont davantage pris conscience de la réalité de l’Église qu’ils forment, une plus grande union. S’organisant pour les repas du soir, s’inquiétant pour le midi, pour l’hébergement. Je leur tire mon chapeau, car il n’y a pas eu une seule faille dans l’organisation.”

Une force nouvelle

Après la mission, des témoignages sont parvenus. Souvent, la tenue des frères dominicains a interpellé. La présence de visages connus autour des religieux rassurait parfois. “J’ai senti rapidement qu’ils faisaient partie de notre communauté... leur bonne humeur, sagesse, joie de vivre... Ce fut un beau témoignage de foi, d’espé¬rance et de charité, le tout sur fond de joie... Je les sentais proches de nous...”

Les prêtres Jacques Pétin, Alain Claudel de Corcieux, François Bresson de Bruyères, sœur Marie-Christelle, et des laïcs : Alain, Régine, Claudine, Robert, Jacques, Christiane, Marie, Monique... tous ont contribué à cette mission de porter la Parole. “Nous formions une vraie communauté, priant ensemble comme les premiers chrétiens... Nous nous sentions unis dans une même foi au cours des messes concélébrées. Tout ce partage, ces échanges, les repas pris ensemble... Et maintenant, il nous est possible de le vivre au présent pour bâtir l’avenir ! Cela donne une force nouvelle !” Des résolutions ont été prises. Trois mots ont été retenus : croire, espérer, aimer...

Josée Tomasi-Houillon

Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez et favorisez la circulation de l’information et le dialogue dans le diocèse.

04/03 /12 Carême, temps de partage et de conversion avec le CCFD (Communication)

Logo
Les 40 jours de carême sont des moments privilégiés pour s’ouvrir au monde et y rencontrer dieu. Pour faire de ce temps un chemin d’espérance avec toute votre communauté, le CCFD-Terre Solidaire des Vosges invite à une réflexion chrétienne sur le sens de l’engagement politique, en lien avec les questions de solidarité internationale.

Chaque année, les six délégations de la région Alsace-Lorraine accueillent des partenaires qui viennent témoigner de la réalité de leurs pays respectifs. Le thème retenu pour 2012 est l’équité homme /femme. Et cette année, le CCFD des Vosges reçoit des témoins de trois organisations, du 10 au 15 mars :

  • Accion Educativa (Argentine) : association d’éducation populaire qui travaille à la démocratie et la structuration de la société civile.
  • Acord Burundi (Burundi) : association qui lutte pour l’accès aux droits des femmes.
  • Justice et Paix (Haïti) : association qui œuvre pour la défense de la dignité et des droits de chaque personne.

Du Sud au Nord, dessinons l’égalité avec le CCFD

Afin de présenter et débattre du sujet, une grande rencontre est organisée samedi 10 mars de 9h30 à 16h à la Maison diocésaine. Le matin sera consacré à la découverte mutuelle entre les partenaires et le CCFD-Terre Solidaire d’Alsace-Lorraine. Les représentants de l’association Accion Educativa témoigneront par exemple des actions actuelles qu’ils mènent afin de promouvoir l’égal accès aux droits à la santé, à l’éducation, à l’autonomie économique et à la responsabilité politique des femmes et des hommes. Mgr Jean-Paul Mathieu interviendra en fin de matinée. L’après-midi sera animé par une table ronde sur le thème des droits économiques et des inégalités homme /femme et par une explication de l’enjeu de développement lié à cette équité entre les sexes. Le vote pour le concours de dessin adressé aux enfants de 8-14 ans sur le thème “Du Sud au Nord, dessinons l’égalité” clôturera la rencontre.
Possibilité de repas sur place.

Informations : CCFD Vosges
Maison diocésaine
29 rue Françoise de Neufchâteau
88000 Épinal
Tél : XX.XX.XX.XX.XX

Logo


Les animations de carême dans les Vosges
- Le CCFD-Terre Solidaire des Vosges organise 4 soirées avec le partenaire d’Argentine, Accion Educativa :

  • 12 mars : 20h à la salle polyvalente de Saint Léonard
  • 13 mars : 19h à la salle des fêtes de Dompaire
  • 14 mars : 20h à l’Espace Tilleul de Saulxures-sur-Moselotte
  • 15 mars : 19h au couvent de Portieux

- L’équipe de jeunes adultes du CCFD participera au Solidarthon d’Épinal le 24 mars de 10h à 17h (Place Pinau) afin de prouver que chacun peut décider d’agir pour un monde plus solidaire.



Des idées pour enrichir ses animations en paroisse
De nombreux outils sont disponibles à la délégation Vosges du CCFD (tirelire géante, enveloppes de collecte, dépliants de présentation, marque-page…). Pensez à vous renseigner pour avoir les outils nécessaires notamment lors de la collecte du cinquième dimanche de carême.
Quelques exemples :

  • Un guide “Un visa pour le voyage”
    Ce guide comporte six cahiers pédagogiques. Dans le cahier 4, vous trouverez 12 fiches proposant beaucoup d’idées sur “la rencontre culturelle”.
  • Un film “Liens à la terre”
    Un film (DVD): Voyage au cœur du monde paysan où chaque spectateur est invité à reconsidérer son propre lien à la terre.
  • Des Affiches
    Quatre affiches sur la thématique “Le Sud mérite mieux que nos clichés”
  • Des vidéos “Images contre clichés”
    Ces supports présentent des innovations rurales au Nicaragua, les banques de céréales en Éthiopie, la valorisation des compétences à Bombay et les systèmes d’irrigation ancestraux au Brésil.
  • Des panneaux “Les migrations pour vivre ensemble”
    Dix panneaux coréalisés par le CCFD-Terre Solidaire, Ritimo et la Cimade. Si vous organisez un temps sur les migrations, ce document est incontournable.

Retrouvez ces éléments sur le site : ccfd-terresolidaire.org ou auprès du CCFD Vosges

Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez et favorisez la circulation de l’information et le dialogue dans le diocèse.

03/03 /12 Jeanne d ’Arc, un autre chemin de Croix (Communication)
Catherine Guyon, maître de conférences en Histoire médiévale, apporte son éclairage sur la foi et la détermination d e la Pucelle de Domrémy. Rencontre.
Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez et favorisez la circulation de l’information et le dialogue dans le diocèse.
Logo
“Jeanne, fille de la frontière, Barroise du duché de Bar relevant du royaume de France, subit ce contexte. Son village est pillé, l’église incendiée en juillet 1428, elle doit trouver refuge avec sa famille 15 jours à Neufchâteau...” En analysant les origines de Jeanne d’Arc, Catherine Guyon, maître de conférences en Histoire médiévale et membre du Centre Régional Universitaire Lorrain d’Histoire (CRUHL) de Nancy, pointe du doigt une détermination sans faille à se rendre disponible à Dieu. Madame Guyon reporte l’action dans le temps. Issue d’un monde paysan, Jeanne fut élevée dans la chrétienté, mais ne savait ni lire ni écrire. “Tout juste, et encore, vu le graphisme, on peut penser qu’on lui a tenu la main, lors de son procès, elle a pu signer des actes...”

Il y eut un premier Appel que l’on situe vers l’âge de 13 ans, d’autres vinrent ensuite, dont un à l’âge de 17 ans, transmis par l’archange Saint Michel. “Une mission humainement incroyable, surtout pour une femme. Jeanne a avant tout su redonner courage à ses contemporains en déroute... Ce qui la rend finalement très actuelle... Jeanne est une figure de Liberté et de Résistance qui n’accepte pas la fatalité.”
Février 1429, Jeanne d’Arc part de Vaucouleurs pour Chinon, elle ira rencontrer le dauphin Charles. Elle le motivera à reprendre en main la destinée de son royaume. Aiguillonné par Jeanne qui réussit à le convaincre d’avancer, le 17 juillet de la même année, Charles VII, Roi de France, sera sacré à Reims.

Une mission à accomplir

L’éminente spécialiste en Histoire médiévale est formelle quant à l’aboutissement de l’engagement de la jeune Vosgienne. “Elle galvanise ses troupes, il faut dire qu’elle a un fort tempérament... Si elle ne met pas fin à la guerre de Cent Ans, elle en marque un tournant décisif...” Catherine Guyon rappelle encore l’incroyable destin de cette petite Lorraine, dont la maturité impressionne. “Blessée à Orléans elle repartira au combat !” Jeanne vivant parmi les soldats, accomplissant au milieu d’eux une vraie mission d’évangélisation. Des témoignages convergent quant à sa bonté, son courage et sa pureté. Elle est désignée par tous et elle-même se définit comme “la Pucelle”. Ce mot n’avait alors aucune connotation moqueuse, bien au contraire puisqu’il signifiait simplement la jeune fille vierge.

Jeanne d’Arc reprend sa campagne. Elle sera capturée sous les remparts de Compiègne par le bourguignon, Jean de Luxembourg qui n’hésitera pas à vendre sa prisonnière aux Anglais pour une poignée d’argent. On peut faire un rapprochement avec Judas.

Le sacrifice de sa vie

L’an 1431 verra se mettre en place une parodie de justice. La politique s’en mêle. “Tout fut fait pour la faire condamner en respectant les formes. Pour les Anglais, il fallait qu’elle soit brûlée pour discréditer Charles VII dont elle était à l’origine, les Anglais ne peuvent rien lui reprocher dans le domaine temporel (hormis qu’elle les combat, mais cela ne peut être invoqué en justice), le seul argument ne peut être donc que religieux avec de “pseudo accusations”.

Le 30 mai 1431, elle reçoit pour la dernière fois la communion en prison. Apeurée, la jeune femme de 19 ans sera suppliciée à Rouen sur la place du Vieux Marché. “Sa mort donne, il est vrai, plus de poids à son épopée. Elle devient une martyre qui fait le sacrifice de sa vie !” La Passion et la fin tragique de Jeanne d’Arc évoquent le Christ sur la Croix. Catherine Guyon mesure aussi l’impact de l’événement dans l’Histoire. Pour les chrétiens, Jeanne d’Arc sera canonisée en 1920. “Pour les incroyants, elle reste une figure de courage et d’espérance au milieu des épreuves !”

Josée Tomasi-Houillon