Emplois à temps incomplets, bas salaires, charges qui augmentent, surendettement entraîné par la consommation à outrance… le diagnostic est pessimiste : le travail dans ces conditions-là ne permet plus de faire vivre la famille.
Bien sûr, associations et services sociaux se mobilisent pour parer à l’urgence ou pour accompagner la réinsertion dans le monde du travail. Les initiatives sont nombreuses et souvent efficaces.
Mais les mentalités doivent changer : réinventer le partage de la richesse doit devenir un objectif prioritaire avec la place de l’humain au cœur des décisions. « Ne pas donner en charité ce qui est dû en justice. »disait Monseigneur Rodhain.
Alors réclamons l’application de l’article 23-3 de la Déclaration de Droits de l’Homme : « Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tout autre moyen de protection sociale. »