Aller au contenu principal

Infos-Actualités


02/01 /09 «Bonne Année» les voeux du Père Mathieu, évêque de Saint-Dié (Infos-Actualités)

Bonne année : Dieu croit en nous !
Noël illustre la confiance inouïe de Dieu envers les hommes. Il se livre à eux,
petit enfant qui a besoin de l’amour et des soins d’une mère, d’un père.
Dieu n’a pas choisi la sécurité des nantis : sa confiance va vers des humbles, des pauvres.
L’Enfant de la Crèche est l’incarnation de la confiance. Il s’expose à la vénération des Bergers
et des Mages, comme à la menace de la jalousie d’Hérode.
C’est l’aube d’une vie offerte avec confiance et courage, qui va traverser les obstacles,
l’incrédulité et ouvrir à la Vie.C’est ici que s’enracinent les vœux que je forme pour les
Vosgiens et les Diocésains.

Notre monde est en plein remue-ménage : une crise financière a perturbé une société déjà
marquée par la croissance de la pauvreté, par les soucis du pouvoir d’achat, du chômage, par
la question de l’accueil des immigrés. L’Enfant de la Crèche, c’est la Vie de Dieu dans la
Puissance de l’Amour : Il s’est livré entre nos mains, Il croit en nous. Que chacun ose donc
renouer ou développer la confiance envers les autres, sans lesquels on ne peut vivre ni construire…

Déjà nombre de gens se lèvent pour vivre une solidarité généreuse, et pour prendre en mains
les grands défis de l’avenir : le développement, l’équilibre entre pays riches (dont nous
sommes) et pays pauvres, le dialogue entre les cultures et les religions, les problèmes
éthiques (notamment ce qui touche les débuts et la fin de la vie humaine) : que l’Enfant de la
Crèche donne aux Vosgiens l’audace d’espérer et d’entreprendre, quitte à prendre des risques…

Aux Diocésains en Projet, je souhaite aussi la confiance. Notre diocèse connaît évolutions,
adaptations, avec interrogations et espoirs… Comme toute l’Église de l’Ouest, le Diocèse
connaît depuis des décennies des chiffres en baisse, des valeurs diluées ou en perte de
vitesse. Mais il faut rappeler que ce qui fait la vie de l’Église, c’est la Foi et l’engagement des
croyants, ceux qui se souviennent que Dieu croit en eux et qui, même dans l’épreuve, persistent
à croire, à partager, à aller de l’avant. Le Projet diocésain prend corps, à partir des contributions
de beaucoup parmi vous : Rendez-vous à Saint-Dié, à la Pentecôte pour recevoir ensemble de
l’Esprit Saint un nouvel élan ! Que l’Enfant de la Crèche aide notre Église diocésaine à ne pas
se replier sur elle-même, mais à se tourner joyeusement vers nos frères pour leur redire
l’extraordinaire message du Dieu d’Amour, qui veut rendre confiance à tous les hommes.

Bonne année 2009, puisque Dieu croit en nous !

+ Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié

26/12 /08 La paix par la confiance (Homélie de l'évêque de Saint-Dié lors de la veillée de Noël) (Infos-Actualités)

Extraits de l'homélie du père Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié à l'occasion de la veillée de Noël - Cathédrale de Saint-Dié, le 24 décembre 2008 .

[...] Dieu est venu : c’est un enfant, un tout-petit. Dieu est venu vers Marie, 
Joseph, qui étaient prêts à l’accueillir… Quant aux Bergers, ces gens un 
peu marginaux, ils savent bien que Dieu les aime, même s’ils ne s’en 
croient pas dignes : ils ont perçu le message des Anges : « Paix sur la 
Terre aux hommes que Dieu aime ». C’est le cœur de la Bonne nouvelle de
Noël : Dieu accorde aux hommes sa Paix. La Paix n’est pas une 
affaire de puissance armée, quoi qu’en pensent les diplomates et les 
stratèges. C’est une question d’amour
, de confiance, de volonté de 
réconciliation : la Paix, par la confiance. 

[...] Aujourd’hui, le Dieu de la Promesse vient parmi nous : il vient rencontrer 
ceux qui l’attendent de tout leur cœur, de toute leur foi. Comme à l’époque 
de Jésus, plutôt que les connaisseurs et les défenseurs de la Loi : ce sont 
les « pauvres de cœur » qui vont l’accueillir : ceux qui ont conscience de leur 
pauvreté, qui savent qu’ils ne s’en sortiront pas tout seuls, qui vivent 
dans l’attente d’un Sauveur ou d’une aide fraternelle.

[...] Que la grâce de Noël développe en nos cœurs cette Foi profonde en Celui 
qui est venu vers nous, habité par la seule puissance de l’Amour. Il vient 
rénover en nos cœurs notre capacité d’aimer : Noël ne serait pas Noël, si 
nous ne vivions pas en ces jours des gestes de paix, de solidarité, de 
réconciliation… Que l’Enfant de la Crèche renouvelle notre cœur, dans 
l’amour et la confiance !

Alors, nous serons les messagers de cette même Promesse auprès de 
celles et ceux qui sont dans l’attente, qui espèrent un geste qui les fasse 
renaître à la Paix, à la Joie, à la Confiance et à l’Amour. Et ce, dans les 
situations concrètes de notre vie : en Église et en ce monde.

Ainsi, à St-Dié : que de changements depuis que j’ai quitté la paroisse !
Plus que jamais, vous êtes invités à vous mobiliser pour que votre 
communauté soit bien vivante, accueillante, et s’approche des plus pauvres 
parmi les frères de Jésus. Que l’Enfant de la Crèche renouvelle votre 
confiance en vous mêmes et en l’avenir de votre paroisse.

Notre diocèse aussi connaît évolutions, adaptations, avec interrogations et espoirs… 
Le Projet diocésain prend corps, à partir des contributions de beaucoup parmi vous : 
Que l’Enfant de la Crèche aide notre Église diocésaine à ne pas se replier sur elle-même, 
mais à se tourner 
joyeusement vers nos frères 
pour leur redire l’extraordinaire message du 
Dieu d’Amour, 
qui veut rendre confiance à tous les hommes.

Notre société est en plein remue-ménage : une crise financière est venue 
perturber un monde déjà marqué par la pauvreté, par les soucis du pouvoir 
d’achat, du chômage, par la question de l’accueil des immigrés. Dans ce 
contexte, nombre de gens se lèvent pour vivre une solidarité généreuse, et 
pour prendre en mains les grandes questions d’avenir : les questions du 
développement, de l’équilibre entre pays riches (dont nous sommes) et
pays pauvres, le dialogue entre les cultures et les religions, les problèmes
éthiques (notamment ce qui touche les débuts et la fin de la vie humaine) : 
que l’Enfant de la crèche nous donne l’audace d’espérer et 
d’entreprendre, quitte à prendre des risques…

Jésus, l’Enfant de la Crèche, c’est la Vie de Dieu dans la Puissance de l’Amour, 
qui nous conduit à nous engager, à tout donner. 
Dans notre eucharistie, accueillons Celui qui nous fait vivre de l’amour, 
de la confiance, de la Vie-même de Dieu.

Amen.

20/12 /08 Message du Pape Benoit XVI pour le Carême 2009 (Infos-Actualités)
"Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim" (Mt 4, 1-2)

Chers frères et sœurs !

Au commencement du Carême, qui constitue un chemin d’entraînement spirituel intense, la Liturgie nous propose à nouveau trois pratiques pénitentielles très chères à la tradition biblique et chrétienne – la prière, l’aumône et le jeûne – pour nous préparer à mieux célébrer la Pâque et faire ainsi l’expérience de la puissance de Dieu qui, comme nous l’entendrons au cours de la Veillée Pascale, « triomphe du mal, lave nos fautes, redonne l’innocence aux pécheurs, la joie aux affligés, dissipe la haine, nous apporte la paix et humilie l’orgueil du monde » (Annonce de la Pâque). En ce traditionnel Message du Carême, je souhaite cette année me pencher plus particulièrement sur la valeur et le sens du c. Le Carême en effet nous rappelle les quarante jours de jeûne vécus par le Seigneur dans le désert, avant le commencement de sa mission publique. Nous lisons dans l’Evangile : « Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le démon. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim » (Mt 4,1-2). Comme Moïse avant de recevoir les Tables de la Loi, (cf. Ex 34,28), comme Élie avant de rencontrer le Seigneur sur le mont Horeb (cf. 1 R 19,8), de même Jésus, en priant et en jeûnant, se prépare à sa mission, dont le début fut marqué par une dure confrontation avec le tentateur.

Nous pouvons nous demander quelle valeur et quel sens peuvent avoir pour nous, chrétiens, le fait de se priver de quelque chose qui serait bon en soi et utile pour notre subsistance. Les Saintes Écritures et toute la tradition chrétienne enseignent que le jeûne est d’un grand secours pour éviter le péché et tout ce qui conduit à lui. C’est pourquoi, dans l’histoire du salut, l’invitation à jeûner revient régulièrement. Déjà dans les premières pages de la Sainte Écriture, le Seigneur commande à l’homme de s’abstenir de manger du fruit défendu : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangera pas, car le jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » (Gn 2,16-17). En commentant l’injonction divine, saint Basile observe que « le jeûne a été prescrit dans le paradis terrestre », et « ce premier précepte été donné à Adam ». Il conclut ainsi : « Cette défense – 'tu ne mangeras pas' – est une loi de jeûne et d’abstinence » (cf. Homélie sur le jeûne : PG 31, 163, 98). Parce que tous nous sommes appesantis par le péché et ses conséquences, le jeûne nous est offert comme un moyen pour renouer notre amitié avec le Seigneur. C’est ce que fit Esdras avant le voyage du retour de l’exil en Terre promise, quand il invita le peuple réuni à jeûner « pour s’humilier – dit-il – devant notre Dieu » (8,21). Le Tout Puissant écouta leur prière et les assura de sa faveur et de sa protection. Les habitants de Ninive en firent autant quand, sensibles à l’appel de Jonas à la repentance, ils proclamèrent, comme témoignage de leur sincérité, un jeûne en disant: « Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère, en sorte que nous ne périssions point ? » (3,9). Là encore, Dieu vit leurs œuvres et les épargna.

Dans le Nouveau Testament, Jésus met en lumière la raison profonde du jeûne en stigmatisant l’attitude des pharisiens qui observaient avec scrupule les prescriptions imposées par la loi, alors que leurs cœurs étaient loin de Dieu. Le vrai jeûne, redit encore en d’autre lieux le divin Maître, consiste plutôt à faire la volonté du Père céleste, lequel « voit dans le secret et te récompensera » (Mt 6,18). Lui-même en donne l’exemple en répondant à Satan, au terme des quarante jours passés dans le désert : « Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4,4). Le vrai jeûne a donc pour but de manger « la vraie nourriture », qui consiste à faire la volonté du Père (cf. Jn 4,34). Si donc Adam désobéit à l’ordre du Seigneur « de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal », le croyant entend par le jeûne se soumettre à Dieu avec humilité, en se confiant à sa bonté et à sa miséricorde. La pratique du jeûne est très présente dans la première communauté chrétienne (cf. Act 13,3; 14,22; 27,21; 2 Cor 6,5). Les Pères de l’Église aussi parlent de la force du jeûne, capable de mettre un frein au péché, de réprimer les désirs du « vieil homme », et d’ouvrir dans le cœur du croyant le chemin vers Dieu. Le jeûne est en outre une pratique récurrente des saints, qui le recommandent. Saint Pierre Chrysologue écrit : « Le jeûne est l’âme de la prière, la miséricorde est la vie du jeûne. Donc, celui qui prie doit jeûner ; celui qui jeûne doit avoir pitié ; qu’il écoute l’homme qui demande, et qui en demandant souhaite être écouté ; il se fait entendre de Dieu, celui qui ne refuse pas d’entendre lorsqu’on le supplie » (Sermo 43: PL 52, 320. 332).

De nos jours, la pratique du jeûne semble avoir perdu un peu de sa valeur spirituelle et, dans une culture marquée par la recherche du bien-être matériel, elle a plutôt pris la valeur d’une pratique thérapeutique pour le soin du corps. Le jeûne est sans nul doute utile au bien-être physique, mais pour les croyants, il est en premier lieu une « thérapie » pour soigner tout ce qui les empêche de se conformer à la volonté de Dieu. Dans la Constitution apostolique Pænitemini de 1966, le Serviteur de Dieu Paul VI reconnaissait la nécessité de remettre le jeûne dans le contexte de l’appel de tout chrétien à « ne plus vivre pour soi-même, mais pour Celui qui l’a aimé et s’est donné pour lui, et… aussi à vivre pour ses frères » (cf. Ch. I). Ce Carême pourrait être l’occasion de reprendre les normes contenues dans cette Constitution apostolique, et de remettre en valeur la signification authentique et permanente de l’antique pratique pénitentielle, capable de nous aider à mortifier notre égoïsme et à ouvrir nos cœurs à l’amour de Dieu et du prochain, premier et suprême commandement de la Loi nouvelle et résumé de tout l’Évangile (cf. Mt 22,34-40).

La pratique fidèle du jeûne contribue en outre à l’unification de la personne humaine, corps et âme, en l’aidant à éviter le péché et à croître dans l’intimité du Seigneur. Saint Augustin qui connaissait bien ses inclinations négatives et les définissait comme « des nœuds tortueux et emmêlés » (Confessions, II, 10.18), écrivait dans son traité sur L’utilité du jeûne : « Je m’afflige certes un supplice, mais pour qu’Il me pardonne ; je me châtie de moi-même pour qu’Il m’aide, pour plaire à ses yeux, pour arriver à la délectation de sa douceur » (Sermon 400, 3, 3: PL 40, 708). Se priver de nourriture matérielle qui alimente le corps facilite la disposition intérieur à l’écoute du Christ et à se nourrir de sa parole de salut. Avec le jeûne et la prière, nous Lui permettons de venir rassasier une faim plus profonde que nous expérimentons au plus intime de nous : la faim et la soif de Dieu.

En même temps, le jeûne nous aide à prendre conscience de la situation dans laquelle vivent tant de nos frères. Dans sa Première Lettre, saint Jean met en garde : « Si quelqu’un possède des richesses de ce monde et, voyant son frère dans la nécessité, lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? » (3,17). Jeûner volontairement nous aide à suivre l’exemple du Bon Samaritain, qui se penche et va au secours du frère qui souffre (cf. Deus caritas est, 15). En choisissant librement de se priver de quelque chose pour aider les autres, nous montrons de manière concrète que le prochain en difficulté ne nous est pas étranger. C’est précisément pour maintenir vivante cette attitude d’accueil et d’attention à l’égard de nos frères que j’encourage les paroisses et toutes les communautés à intensifier pendant le Carême la pratique du jeûne personnel et communautaire, en cultivant aussi l’écoute de la Parole de Dieu, la prière et l’aumône. Ceci a été, dès le début, une caractéristique de la vie des communautés chrétiennes où se faisaient des collectes spéciales (cf. 2 Cor 8-9; Rm 15, 25-27), tandis que les fidèles étaient invités à donner aux pauvres ce qui, grâce au jeûne, avait été mis à part (cf. Didascalie Ap., V, 20,18). Même aujourd’hui, une telle pratique doit être redécouverte et encouragée, surtout pendant le temps liturgique du Carême.

Il ressort clairement de tout ce que je viens de dire, que le jeûne représente une pratique ascétique importante, une arme spirituelle pour lutter contre tous les attachements désordonnés. Se priver volontairement du plaisir de la nourriture et d’autres biens matériels, aide le disciple du Christ à contrôler les appétits de sa nature affaiblie par la faute originelle, et dont les effets négatifs investissent entièrement la personne humaine. Une hymne antique de la liturgie du Carême exhorte avec pertinence : « Utamur ergo parcius, / verbis, cibis et potibus, / somno, iocis et arctius / perstemus in custodia – Nous utilisons plus sobrement les paroles, les nourritures, les boissons, le sommeil et les jeux, et avec plus d’attention, nous demeurons vigilants ».

Chers frères et sœurs, à bien regarder, le jeûne a comme ultime finalité d’aider chacun d’entre nous, comme l’écrivait le Serviteur de Dieu Jean-Paul II, à faire un don total de soi à Dieu (cf. Veritatis splendor, 21). Que le Carême soit donc mis en valeur dans toutes les familles et dans toutes les communautés chrétiennes, pour éloigner de tout ce qui distrait l’esprit et intensifier ce qui nourrit l’âme en l’ouvrant à l’amour de Dieu et du prochain. Je pense en particulier à un plus grand engagement dans la prière, la lectio divina, le recours au Sacrement de la Réconciliation et dans la participation active à l’Eucharistie, par dessus tout à la Messe dominicale. Avec cette disposition intérieure, nous entrons dans le climat de pénitence propre au Carême. Que la Bienheureuse Vierge Marie, Causa nostrae laetitiae, nous accompagne et nous soutienne dans nos efforts pour libérer notre cœur de l’esclavage du péché et pour en faire toujours plus un « tabernacle vivant de Dieu ». En formulant ce souhait et en assurant de ma prière tous les croyants et chaque communauté ecclésiale afin que tous suivent avec profit l’itinéraire du Carême, j’accorde à tous et de tout cœur la Bénédiction Apostolique.

Du Vatican, le 11 décembre 2008

BENEDICTUS PP. XVI

15/12 /08 Des adultes en route vers la confirmation : Julie témoigne (Infos-Actualités)

Arrivé à l'abbaye à 9 heures du matin, notre groupe était accueilli chaleureusement au sein de l'abbaye et dirigé vers une salle de conférence de taille moyenne, neuve et agréable. Odile, une des accompagnantes nous a présenté une vidéo sur le sacrement de la confirmation, sa signification et les gestes symboliques effectués lors de la cérémonie par le Père Evêque. Ainsi nous nous sommes arrêtés sur les témoignages et les informations marquantes de celle-ci, pour les commenter tous ensemble. Avec l'aide de nos accompagnants qui réorientaient parfois la discussion avec à propos et bonne humeur pour retrouver le fil conducteur du parcours de confirmation, nous avons échangé des idées dans l'unité sur la parole de Dieu et le mystère de la foi. A 10 heures et demie nous nous sommes rendus dans la chapelle adjacente afin d'assister à la messe et nous avons tous été conquis par la beauté des chants grégoriens des moniales..

Après une visite dans le petit magasin de l'abbaye, où sont vendus fruits, confitures, mais aussi livres et icônes religieuses, notre groupe a assisté à la prière de sexte. Sexte est une prière de l'office divin. Il est l'office de la sixième heure du jour : soit environ midi. C'est l'office du milieu du jour. Cet office commémore le moment où le Christ a été cloué sur la croix : « le sixième jour à la sixième heure, le Christ cloué sur la croix a déchiré l'acte du péché d'Adam ». Dans le rite romain, il est composé d'un hymne, de trois psaumes (ou morceaux de psaumes), d'une petite lecture, un verset et d'une oraison. Certains monastères ajoutent, après la bénédiction finale (ou avant, selon les lieux) une antienne à la Vierge Marie.

Vers 13 heures nous sommes allés manger et en convivialité avons appris à mieux nous connaître. Ce fut un moment agréable, de détente (surtout lors de la vaisselle !) avant de retourner de nouveau prier dans la chapelle avec les moniales, pour none, à 14 heures 30. Ces deux temps de prière, en plus de la messe dominicale, nous ont permis de nous sentir plus proches du Seigneur, plus solidaires malgré les obstacles qui se présentent dans nos vies mais avec la conviction d'être plus forts pour les surmonter grâce à l'Evangile. Enfin la journée s'est achevée agréablement avec un diaporama produit par les moniales, où elles exposent leur quotidien à l'abbaye d'Ubexy et le sens de leur vie dédiée au Christ ainsi que l'intervention de soeur Alix qui nous a éclairés sur le quotidien des moniales et le sens de leur engagement. Nous avons tous été émus par la foi qui émanait de sa personne et en avons été profondément touchés.

Ainsi cette journée nous a permis de nous recueillir ensemble et de faire un pas de plus vers le sacrement de la confirmation. Dieu nous a appelés et nous répondons à son appel.Julie

13/12 /08 C'est le temps de Noël ! (Infos-Actualités)
Logo

Les bienfaits de Noël

La fête de Noël célèbre la naissance de Jésus de Nazareth, le fils de Dieu. Noël nous fait sentir Dieu tout proche de nous, car Il s'est fait homme, et d'abord tout petit, comme chacun d'entre nous. Oui, le Créateur tout puissant s'est fait enfant. La naissance de Jésus dans une crèche manifeste la tendresse de Dieu qui a pris place parmi nous.

Même pour le non-pratiquant, la fête de Noël est un temps fort, un moment privilégié pour les réconciliations, l'accueil, l'attention aux autres, en particulier les petits et les pauvres. Ce peut être aussi l'occasion de revivre la foi de notre enfance, de ranimer la flamme de l'espérance dans l'amour que Dieu a pour nous.

La participation à la messe de Noël, la visite de la crèche à l'église, sont des moments de prière et de joie à proximité de l'enfant Jésus dans la crèche.

Noël, anniversaire de la naissance de Jésus

Les Evangiles nous disent que Jésus est né en Judée, à Bethléem, dans une étable, et que l'annonce de sa naissance est venue aux hommes par les anges, messagers de Dieu (voir l'évangile de la nuit de Noël) . A leur manière, les évangélistes font passer un message: ils soulignent l'humilité de Dieu lorsqu'Il s'est fait homme, et ils montrent qu'Il est venu sur Terre d'abord pour les plus humbles: les modestes bergers du voisinage ont été les premiers prévenus, et non pas les autorités du lieu!

Ceux qui cherchent des renseignements historiques précis ont trouvé des éléments qui placent la naissance de Jésus vers l'an -4, et d'autres vers l'an -2. Les premières estimations étaient un peu trop tardives, c'est pourquoi la date réelle est à placer un peu avant l'an 1. Quant à la date exacte, rien ne permet de la connaître. Impossible de savoir si c'était en été ou en hiver, de jour ou de nuit. La date anniversaire du 25 décembre a été décidée dans les années 300 comme on le lira plus bas.

L'étable était-elle située dans une grotte? Possible, mais non certain... Un âne et un boeuf s'y trouvaient-ils? Peut-être, mais il faut plutôt voir, dans ces éléments, des symboles: la grotte est l'habitat le plus primitif, qui souligne à nouveau l'humilité de la naissance. L'âne et le boeuf figurent en référence aux paroles du prophète Isaïe qui se lamentait parceque les Juifs de son époque avaient délaissé leur foi:

" 1 / Vision d'Isaïe, fils d'Amos, qu'il a vue touchant Juda et Jérusalem, aux jours d'Isaïe, de d'Isaïe, d'Achaz et d'Ezéchias, rois de Juda.
2 / Cieux, écoutez, et toi, terre, prête l'oreille, car Yahweh parle: J'ai nourri des enfants et je les ai élevés, et eux se sont révoltés contre moi.
3 / Le boeuf connaît son possesseur et l'âne la crèche de son maître; mais Israël n'a point de connaissance, mon peuple n'a point d'intelligence.
4 / Ah! nation pécheresse, peuple chargé d'iniquité, race de méchants, fils criminels. Ils ont abandonné Yahweh, ils ont outragé le Saint d'Israël, ils se sont retirés en arrière." - Livre d'Isaïe 1;1-3

Isaïe se lamente: même un boeuf ou un âne reconnait son maître, et Israël ne reconnait plus son Dieu ! Voilà pourquoi l'âne et le boeuf présents dans la crèche signifient: nous sommes invités à reconnaître en Jésus naissant Yahweh-Dieu notre Sauveur, puisque même l'âne et le boeuf l'ont reconnu !

Enfin, les Evangiles racontent l'épisode des "rois mages": peu après la naissance de Jésus, de hauts personnages venus de pays lointains virent une étoile annoncant la naissance d'un grand personnage. Guidés par l'étoile, ils arrivèrent à l'étable où Jésus était né. Ils se prostènèrent devant lui, et lui offrirent les présents royaux: l'or, l'encens et la myrrhe. Cet épisode symbolique établit la royauté spirituelle de Jésus sur le monde qui le reconnait comme souverain.

Reconnaître en Jésus le Messie: le cantique "Adeste Fideles" (En Lui viens reconnaître ) l'exprime magnifiquement.

En écouter un extrait

Pourquoi la date du 25 décembre?

Dans l'antiquité, on célébrait à Rome le culte de Mithra, d'origine persanne. Mithra était le dieu de la lumière, et on le fêtait lors du solstice d'hiver, en faisant le sacrifice d'un taureau. L'empereur Aurélien avait fixé la fête de Mithra au 25 décembre.

Dans les débuts du christianisme, la fête anniversaire de la naissance de Jésus n'existait pas. Et lorsque les chrétiens des premiers siècles voulurent fixer la date, ils ne trouvèrent rien dans les évangiles. Sans doute pour contrecarrer la fête de Mithra, Noël fut placé le même jour, le 25 décembre. Vers 350, après les longues années de persécutions dues ses prédecesseurs, l'empereur Constantin, favorisa le christianisme en développement. En accord avec le pape Libère, la date de Noël fut fixée officiellement au 25 décembre. Cette date a une valeur symbolique, la venue du Christ Jésus étant la Lumière, le Soleil de l'espérance pour tous les hommes.

Histoire de la fête de Noël jusqu'à nos jours

Au cinquième siècle, la fête du 25 décembre est devenue exclusivement chrétienne: Clovis, roi des Francs, se fait baptiser pendant la nuit de Noël 496. En 529, l'empereur Justinien en fait un jour chômé.

Au septième siècle, alors que notre région connait une seconde vague d'évangélisation ( Amé, Romaric, Walburge...) Noël commence à devenir une tradition chrétienne; la fête de la Nativité est bien établie dans l'Eglise, et l'usage se répand de célébrer trois messes: la vigile au soir du 24, la messe de l'aurore et la messe du jour le 25. La fête de Noël s'est étendue progressivement en Europe. Elle est célébrée à partir du VII° siècle en Angleterre, au IX° siècle dans les pays scandinaves, au X° siècle dans les pays slaves.

Au Moyen Age, Noël est l'occasion de jouer des pièces religieuses dramatiques, les "mystères" qui mettent en scène l'adoration des bergers ou la venue des mages. Ces mystères sont joués dans les églises ou sur les parvis.

Les crèches apparaissent au XV° siècle, quoique Saint François d'Assise, au XII° siècle, passe pour en être l'inventeur. L'arbre de Noël est dû à une tradition allemande qui s'est développée à partir du XVI° siècle. Dans les pays "occidentaux" le père Noël apparait un peu au XIX° siècle, puis plus fortement au XX°siècle. Actuellement, Noël tend à devenir principalement une fête de l'enfant et de la famille et, malheureusement aussi, une fête...commerciale !

Fêter Noël aujourd'hui

Noël, message de paix

"Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre ! " : voilà ce que chantaient les anges pour annoncer la naissance du Christ Jésus. La venue du Sauveur est un formidable message d'amour que Dieu nous adresse en venant parmi nous. Son amour nous confond et se propage en nous pour nous donner la paix.

C'est pourquoi Noël est le moment ou les armes se taisent, où les réconciliations sont plus faciles, où la joie se partage avec les exclus et les marginaux. A Noël encore plus que les autres jours, tous les hommes sont frères, car ils n'ont qu'un seul Père qui nous aime tous au point qu'Il est venu partager notre humanité.

Noël en partage

La veille au soir du jour de Noël, les Petits Frères des Pauvres réveillonnent avec les personnes âgées. Des associations caritatives organisent des distributions de cadeaux ou des réveillons pour les S.D.F. les malades, les isolés ou les personnes âgées.

Noël en famille

Dans bien des familles, Noël est un moment privilégié de retrouvailles chaleureuses: on partage un bon repas, on se fait des cadeaux, on écoute des chants, on décore la maison et la crèche avec les enfants. C'est une occasion privilégiée d'éduquer les enfants à la paix, à l'attention aux autres par les petits cadeaux à faire ou les voeux à préparer, et pour les initier aux traditions et au sens de Noël.

Noël, fête de l'Incarnation

Terminons en insistant sur la signification divine de la fête de Noël.

Noël est au coeur de la foi des chrétiens, car, dans les autres religions ou croyances, Dieu reste lointain et inaccessible, alors que, pour nous, Dieu s'est fait homme. Avec la naissance de Jésus, comme le dit l'évangéliste St Jean: "Le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous". (voir l'évangile du jour de Noël ) Les conciles ont précisé que Jésus n'est pas seulement "envoyé par Dieu". Il est à la fois vrai Dieu et vrai homme en une seule personne unissant les deux natures humaine et divine. C'est le dogme de l'Incarnation.

Dieu s'est fait homme pour que nous participions à sa nature divine: en s'abaissant jusqu'à nous, il nous a élevé jusqu'à Lui. C'est la signification profonde de Noël.

27/11 /08 Pèlerinages 2009 (Infos-Actualités)

Programme des pèlerinages 2009

15 avril A l'occasion de la Semaine Sainte, journée de pélérinage autour des mises au tombeau des églises d'Epinal, Monthureux sur Saône, Domjulien, Bulgnéville et Neufchateau.
Bus au départ d'Epinel, parking assuré.
du 27 avril au 6 mai
Pélérinage en Terre Sainte sous la Présidence de Mgr MATHIEU
10 mai Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc à Domrémy, avec le diocèse de Nancy-Toul.
Bus au départ d'Epinal et de Saint-Dié.
27 mai Sainte Odile - avec le diocèse de Nancy-Toul.
Bus au départ de Neufchateau, Epinal et Saint Dié
4 au 7 juin Paray le Monial - Rencontres et retraite sous la conduite de Mgr MATHIEU
Bus au départ de Neufchateau, Epinal et Saint Dié
5 juillet Mattaincourt - Basilique Saint Pierre Fourier.
Bus au départ d'Epinal et de Saint Dié
du 13 au 19 juillet Lourdes - Pèlerinage diocèsain sous la présidence de Mgr MATHIEU
Train spécial
31 août Notre Dame de Sion
Bus au départ d'Epinal et de Saint Dié
12 au 17 octobre Rome avec audience pontificale à Saint Pierre
Bus au départ d'Epinal et de Saint Dié puis avion

date précisée
ultérieurement
Banneux au départ de Saint-Dié et de Nancy
Organisé en association avec le Diocèse de Nancy-Toul.

date précisée
ultérieurement
Lisieux – Pontmain – Le Mont Saint Michel au départ de Nancy.
Organisé en association avec le Diocèse de Nancy-Toul.

Le service diocésain des pèlerinages est à votre disposition : 
25 rue Cour Billot – 88000 EPINAL
Tél: XX.XX.XX.XX.XX
courriel: xxx@xxx.xx
Le bureau est ouvert : lundi matin, mercredi matin, vendredi matin de 10h00 à midi. du lundi au vendredi les après midis de 14h00 à 16h00