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Chemins d'avenir

Le 31 mai 2009, le diocèse de Saint-Dié s'est donné de nouvelles orientations pour une dynamique nouvelle au service de l'Evangile


20/07 /11 Coups de cœur en Terre Sainte… (Infos-Actualités)
Pendant leur pèlerinage en terre sainte, les diacres et leurs épouses du diocèse avaient pour mission de collecter leurs coups de cœur afin de les partager comme des repères de vie et de foi aux lecteurs d’église dans les Vosges. Avec notre évêque, ils étaient une vingtaine en avril dernier à embarquer pour cette aventure aux sources de notre religion.

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Jeudi 28 avril 2011
Le désert

A l’aube du premier matin, du premier temps de prière. A l’aube des Laudes, Seigneur avec toi, nous irons au désert : immensité à couper le souffle.
Pour te trouver dans le silence et la fraîcheur de ce matin-là, nous avons du quitter nos routes habituelles et ta Parole a jailli au désert en fontaines de joie.
De porte en porte jusqu’à celle du désert, quel pas, une ouverture à l’inconnu, l’inespéré et l’inattendu dans notre vie.
Le désert : révélation et émerveillement. Il s’offre à nos yeux, il envahit tout l’espace, il nous conduit sur le chemin du pèlerinage.



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Vendredi 29 avril 2011
Au cœur de l’oasis

“Une foule nombreuse se rassembla auprès de Lui” Marc 5, 21. Nous avons pensé à ces paroles lors de la célébration où nous nous sommes trouvés rassemblés auprès de notre évêque, célébration vécue en plein air dans l’oasis d’EIN GEDDI. La mer Morte était en arrière plan d’un côté, le contrefort des monts de Judée de l’autre, les arbres nous procuraient une ombre bienfaisante ; nous buvions les paroles dans un moment de paix, nous entrions dans la géographie évangélique.













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Samedi 30 avril 2011
Présence inattendue de Joseph

Alors que la matinée s’annonçait dédiée à Marie et à l’annonciation, notre attention a été attirée par l’oublié de la Terre Sainte, Joseph. Nous célébrons en l’église Saint-Joseph. Dans le chœur, nous découvrons sous la voûte, une peinture de la sainte famille devant un autel inattendu, l’établi de l’artisan charpentier.
Plus tard, au détour des ruelles étroites nazaréennes, nous retrouvons Joseph grâce aux nombreux menuisiers et ébénistes dans des ateliers anciens, voûtés. Petit signe de Joseph dans notre pèlerinage.



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Dimanche 1er mai 2011
La Mer de Galilée

“Jésus parcourant toute la Galilée, enseignait, proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait les gens de toute maladie et de toute infirmité.”(Matt 4,23)
C’était donc ici, sur les pentes de ces collines, sur les bords de ce lac… ce lac même qui vit ses vents et ses tempêtes obéir à la voix de Jésus, ce lac qui vit quelques-uns de ses pêcheurs devenir disciples de ce Jésus et même devenir pêcheurs d’hommes…
C’était il y a deux mille ans… et aujourd’hui, derrière les mots de l’Évangile, n’est-ce pas ces paysages que nous voyons de nos yeux et ne pouvons-nous imaginer, non sans émotion, ces montagnes envahies par les foules… ce lac paisible et ses tempêtes, ses rives tout en douceur et ses barques de pêcheurs… et peut-être là, quelque part, un feu de braises qui attend des invités pour déjeuner, avec du poisson posé dessus et du pain. (Jean 21,9)



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Lundi 2 mai 2011
Césarée Maritime

Après avoir traversé déserts, plaines verdoyantes : Césarée Maritime ! Et je reste des heures à regarder la mer... Non, notre regard va vers les ruines de l’amphithéâtre, de l’hippodrome, des entrepôts...
Nostalgie ! Quoi que... On évoque Pilate, homme féroce. Un mouvement contre Rome valait une répression sanglante : quand on attaque l’Empire...
Quittant Césarée, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, on voit que la guerre est de toujours. Le coup de cœur est aussi pincement au cœur.



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Mardi 3 mai 2011
Le mur

MURMURES…
Le temps d’un espace partagé
côté hommes / côté femmes
mur ....... mur
Mouvements des lèvres
Corps en mouvement
murmures…
Des pierres qui défient le temps…
MUR !
Des prières entre les pierres
La Pierre de La Prière
Murmures des Hommes
au pied DU MUR
à Jérusalem !



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Mercredi 4 mai 2011
Dominus Flevit

L’Olivier millénaire étreint la douleur De cette larme église coulant depuis le Mont
Jusqu’à JERUSALEM au delà de l’Ebron... Larmes du CHRIST sur la finitude de toutes ces splendeurs
Faites de main d’hommes refusant son
BONHEUR ;
Chapelle au regard vide,
Une vitre fixe les peuples livides
Malaxés par l’histoire… mais tout brin de confiance
Pour ces êtres meurtris, devient un pas de danse !
Larmes appels, qui sonnent jusqu’à nous
Elles sont pour moi un coup
Qui me va droit au COEUR



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Jeudi 5 mai 2011
Chemin de croix

Après avoir marché sur les pas de Jésus durant plusieurs jours, passant sur les lieux de sa naissance, son enseignement, ses miracles, pour ensuite revivre ce chemin de croix dans ces lieux où abondent des foules de pèlerins, ce n’était plus un chemin de simple découverte avec les yeux du corps mais avec ceux du cœur, chemin de prières silencieuses jusqu’à ces lieux du Saint Sépulcre, où résonnent les paroles de mort et aussi les paroles de Pâques.



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Vendredi 6 mai 2011
Emmaüs Abu Gosh

Pas à pas – Jour après jour - Nous avons parcouru la Terre Sainte pendant dix jours pour enfin mettre nos pas dans les pas des pèlerins d’Emmaüs à Abu Gosh.
Ceux qui nous regardaient voyaient deux personnes, mais nous l’affirmons, nous étions bien trois. Jésus était avec nous, nous expliquant les écritures… et les événements se sont mis en place, un à un, et quand nous l’avons reconnu… il est resté avec nous pour que nous le portions au cœur de nos familles et dans nos missions sur nos terres vosgiennes.



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Au fil des jours
Silence

Désert du Néguev : clapotis de la source et murmure du vent, silence…
Grotte de Nazareth : écho au cœur à cœur de l’ange et de Marie, silence…
Crypte de Cana : résonance de la parole de Dieu et de ses harmoniques dans nos vies, silence…
Lac de Tibériade : accueil d’une présence dans la méditation, silence…
Théâtre de Césarée : sirènes, arrêt de toute activité, commémoration de la Shoa, silence…
Basilique de Gethsémani : oraison et prière devant le rocher de l’agonie, silence…
Chemin de croix : union avec les pèlerins de toutes les époques, silence…
Tombeau laissé vide par le Ressuscité : “silence sonore de Pâques” ! (V. Margron)

Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue dans le diocèse.

20/07 /11 Croix de chemins, circuit touristique au Haut du Tôt (Infos-Actualités)
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Le département des Vosges est un territoire riche de paysages, de culture et d’histoire. Chaque Vosgien est le gardien d’une partie de ces richesses. Daniel Thiriet, membre de la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs, a choisi d’offrir la clé de son coffre au trésor, le temps d’une randonnée. Découverte.

Situé au sommet d’une montagne, la tradition prétend “qu’au Haut du Tôt, on entend chanter les anges”. C’est probablement vrai si on sait écouter le souffle du vent lors d’une promenade sur cet immense plateau. Un itinéraire singulier y est à découvrir : le circuit des croix de chemins.

Naissance du circuit

L’idée de créer le circuit fait suite à la parution du livre “Le Haut du Tôt, un village, une paroisse” écrit par Bernard Cunin (1996), président des amis de la vallée de Cleurie, en collaboration avec les membres de l’ASF (voir encadré). Dans ce livre, il détaille les croix de chemins disséminées sur le plateau.
Beaucoup de locaux ignoraient l’existence de certaines de ces croix. Vînt alors 2 idées : celle d’organiser une sortie pour visiter chacune de ces croix puis, celle de baliser un itinéraire afin que Vosgiens et touristes puissent découvrir ce patrimoine.
L’Office de Tourisme de Vagney s’est montré très intéressé par l’itinéraire et a souhaité organiser des visites régulières durant l’été. C’est ainsi qu’en 1998, Daniel Thiriet a commencé son activité de guide bénévole.

Une richesse culturelle

Daniel raconte l’histoire des croix, mais pas seulement. Il propose aussi de partir à la quête de belles découvertes culturelles : origines anglo-saxonnes du haut du Tôt, vie du village du XVIe siècle à aujourd’hui, architecture, village durant la Deuxième Guerre Mondiale, symbolique des croix, dimension religieuse.

Il emmène ainsi 100 à 150 personnes sur cet itinéraire chaque année. Daniel est heureux d’évoquer la foi des ancêtres, concrétisée par la construction de l’église réalisée avec leurs moyens rudimentaires, en 7 mois en 1832. “Si on dit parfois que la foi soulève les montagnes, au Haut du Tôt elle a contribué à élever une église.”

Croix et itinéraires

Les croix ont trois origines : les croix de peste : élevées en souvenir des habitants qui ont péri par la peste entre 1630 et 1637 et qui ont été inhumés à l’écart des lieux habités les croix de dévotion : élevées à l’honneur de Dieu ou à l’intention des âmes du Purgatoire les croix des soldats : érigées en l’honneur des combattants tués lors de la libération de 1944

Les croix sont numérotées de 1 à 4 sur le premier circuit, et de 5 à 11 sur le deuxième. Chaque itinéraire forme une boucle d’environ 3,5 km sans difficulté, donc accessible à tous.

Daniel Thiriet et Alice Henry

visites guidées gratuites
Au cours de l’été 2011, trois visites guidées et gratuites sont proposés à tous : Mer 20 juillet / Mer 3 août / Mer 17 août
Départ - sans inscription – à 14h devant l’Office de Tourisme de Vagney.
Renseignements auprès de Daniel Thiriet : XX.XX.XX.XX.XX
Plus d’infos sur :itineraires-spirituels.fr


Qu’est-ce que l’ASF ?

L’ASF a été créée en 1965, à la suite du projet initié par Radio Luxembourg qui souhaitait la création d’un groupe de jeunes par village pour accueillir et renseigner les touristes. L’ASF prend tout son dynamisme en 1981 et devient l’association qui anime et développe le village : Saint Nicolas, galette des rois, club du 3e âge, fêtes des plantes médicinales, fleurissement du village, sorties, etc. Elle est également l’initiatrice de la rénovation du presbytère, de l’école et aussi de l’église.

Étymologie : Le Haut du Tôt

Se rendre sur les pentes du Haut du Tôt un jour de mauvais temps c’est comprendre l’origine du nom. En effet, on y aperçoit les nuages formant une sorte de toit au-dessus de la montagne, d’où l’expression “le haut du temps”. En patois local, le temps se disait “le tôt”…

20/07 /11 Retour à la famille (Infos-Actualités)

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Les vacances donnent le signal pour les retrouvailles de famille. Mais quelles familles ? Le Secours Catholique permet à des enfants défavorisés et parents isolés de partir dans des familles d’accueil du Doubs et d’Alsace. Inversement, des familles vosgiennes reçoivent Comtois et Alsaciens. A Épinal, depuis 75 ans, la communauté de la Sainte Famille construit une solidarité autour de l’église du Saut-le- Cerf, bâtie de ses propres mains. Quant à l’abbé Jean Schmitt, ancien responsable diocésain, il parie sur “la sagesse des gens” pour assurer l’avenir de la famille, cette structure si solide et fragile.


La saga de la Sainte-Famille

Ce n’est pas par hasard que l’abbé Sinteff a dédié à la Sainte-Famille l’église du Saut-le-Cerf, quartier populaire d’Épinal : elle a été édifiée par ses habitants qui continuent à la faire vivre

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Comment évoquer les retrouvailles de la famille chrétienne sans penser à la communauté du Saut-le-Cerf ? Voici près de 70 ans que les habitants du quartier Est d’Épinal se serrent les coudes autour d’un projet commun : le doter d’un lieu de culte et de prières, le faire vivre avec des bâtiments propices aux réunions et aux fêtes, l’aménager et l’embellir sans cesse grâce au talent et à la bonne volonté d’artistes et artisans bénévoles. Ainsi que l’observe Marie-Christine Aubel, l’édifice se trouve aujourd’hui adapté à la dimension du quartier : ni trop grand, ni trop petit pour accueillir les fidèles.

Inlassables bâtisseurs

Ce qui frappe au cours de son histoire, c’est que cette église, conçue et voulue par les habitants, n’a cessé de changer de visage sans jamais trahir son âme. Au contraire, elle a cultivé une vocation spécifique en s’appuyant sur un état d’esprit de bâtisseur permanent, en mettant en avant le travail d’équipe plutôt que les réussites individuelles.

Celles-ci sont pourtant nombreuses, à parcourir les travées d’un édifice finalement complexe. Il est composé en réalité de trois bâtiments juxtaposés, éclairés d’admirables vitraux et peuplés de remarquables sculptures et de tableaux. Le bois omniprésent, de l’oratoire aux ambons, confère une ambiance favorable à l’intimité et au recueillement.

Le ciment d’une communauté

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Au départ, il y a un homme. Un prêtre, l’abbé Sinteff, dont le sculpteur Jean- Marie Tisserand a taillé un portrait rude et résolu. Venu de Moselle, il sait l’art de mobiliser les croyants et les non-croyants autour d’une volonté : permettre aux habitants du quartier déshérité où il doit exercer sa mission après la guerre de se retrouver « en famille ». Ici vivent ou survivent beaucoup de déracinés, souvent dans des baraquements provisoires. La première chapelle est construite au milieu des champs, sur un terrain donné par la filature de la Gosse.

Une photo riche de symbole montre les hommes unis dans le même effort pour hisser l’une des poutres d’un bâtiment contigu : cinéma et salle de réunion. Ensemble, ces mêmes hommes démoliront cet édifice devenu obsolète quelques décennies plus tard. Ce sera pour mieux reconstruire. Ces constructions seront en quelque sorte le ciment qui soudera une communauté appelée en fait à relever sans cesse de nouveaux défis.

Passage de flamme

Car le quartier pousse comme un champignon. La fréquentation des fidèles n’augmente pas vraiment en proportion, mais l’église reste un pôle d’attraction névralgique, ainsi qu’en témoigne l’affluence à la traditionnelle kermesse de septembre, par exemple. Au fil des décennies, des bénévoles ont disparu, comme Roland Demard le menuisier, mais d’autres ont pris le relais. Il en est de même des prêtres, des sœurs, d’équipes de laïcs de plus en plus sollicitées.

Nettoyage, travaux d’entretien, animations, orgue, communication : les tâches ne manquent pas. Qu’elles soient toujours menées à bien sans coup férir stimule un optimisme palpable dans une équipe fière de l’œuvre accomplie et consciente des enjeux de demain. Les besoins matériels restent forts dans un quartier à la population jeune et au revenu majoritairement modeste. La communauté du Saut-le-Cerf entend faire signe et donner l’exemple de l’entraide. Elle y réussit, mais le chantier est toujours à construire.


Le droit aux vacances

Souriante et résolue, Alexie Bruant est assistante d’animation au secours catholique. Elle y est responsable de l’activité vacances. Elle est aussi chargée de communication autour des évènements : collectes, tracts, affiches, expos et conférences de presse, gestion des bénévoles et de l’administration. Proposer des vacances aux plus défavorisés représente une tâche de longue haleine. mais le jeu en vaut la chandelle ! entretien.

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Église dans les Vosges (EDV) : Comment détectez-vous les personnes qui ont besoin d’une aide pour partir en vacances ?
Alexie Bruant (AB) : On détecte des enfants de six à onze ans parmi ceux qui sont suivis toute l’année à travers l’accompagnement scolaire, les ateliers d’enfants, les mercredis récréatifs. Les assistantes sociales nous signalent également des familles en difficultés. Depuis un an et demi, nous poursuivons un partenariat avec elles, dans le cadre d’une dynamique nouvelle.

EDV : Où les jeunes vacanciers se rendent- ils ?
AB : Les jeunes Vosgiens partent trois semaines en juillet en Alsace et dans le Doubs. Deux heures de car pour un dépaysement total dû au changement de culture et de paysage. Le même car qui emmène les petits Vosgiens rapatrie le même jour des enfants d’Alsace et de Franche-Comté dans des familles d’accueil des Vosges. Sans ces familles, aucun de ces jeunes ne pourrait partir en vacances.

EDV : Quel rôle le Secours catholique joue-t-il ?
AB : Dès le mois de janvier, on commence à travailler là-dessus, à constituer les dossiers de subvention. Il s’agit d’un travail préparatoire important. Nos référents vont visiter ces familles d’accueil, avec lesquelles se noue un contact en toute confiance. C’est ainsi que, par exemple, une famille a découvert qu’un enfant avait une mauvaise vue à l’origine de ses mauvais résultats scolaires, et que nous avons pu y remédier… Nous envoyons un questionnaire à l’enfant, aux parents et à la famille d’accueil. En septembre, nous dressons le bilan du séjour avec chaque acteur, les familles d’accueil et les parents de l’enfant. Il faut prendre du temps pour accompagner un enfant en AFV (Accueil Familial Vacances) !

EDV : Sur combien de familles d’accueil pouvez-vous compter dans les Vosges ?
AB : L’an dernier, quarante enfants étaient inscrits pour dix-huit familles d’accueil dans les Vosges. Celles-ci sont compliquées à trouver. On en a perdu d’année en année. Parfois, on a été obligé d’arrêter rapidement les inscriptions. On a donc fait une campagne pour des adhésions de nouvelles familles d’accueil, et ça a marché. Nous avons un cru exceptionnel cette année, avec une dizaine de nouvelles familles d’accueil !

EDV : Qu’est-ce qui motive les familles d’accueil ?
AB : Manifester les valeurs de solidarité et de partage ; montrer à ses propres enfants que tous n’ont pas la même chance qu’eux ; trouver un copain de jeu pour un enfant unique… Avoir envie d’aider l’autre : considérer que permettre à un enfant de partir, cela vaut bien de donner trois semaines de son temps. C’est une thématique qui touche au cœur.”

les vacances en famille, tremplin pour l’insertion

Le Secours Catholique accueille des familles venues de Meurthe-et-Moselle dans des gîtes vosgiens. Les bénévoles des équipes locales s’en occupent pendant une semaine : pêche, piquenique, marches. “Les familles épargnent toute l’année pour s’offrir ces vacances, explique Alexie. Elles sont décelées au sein des ateliers d’insertion de l’accueil du Secours Catholique. Ce sont des gens que nous connaissons, qui ne sont jamais partis en vacances, qui sont en rupture de lien, qui sont en difficulté. Pour elles, les vacances sont réellement un tremplin.”

Le Secours Catholique accompagne les familles dans la préparation de leur projet, tant en termes de recherche de financement que d’organisation logistique.

Mais c’est surtout un souci de proximité avec des familles qui ne sont jamais parties en vacances, en rupture de lien social.

L’an dernier, pour la première fois, l’organisme caritatif a fait partir deux familles vosgiennes entières dans le Jura : “Un exemple probant : un père de famille s’occupant seul de ses quatre enfants, âgés de 2 à 11 ans dont une fille handicapée. Ce séjour lui a permis de profiter d’eux, chose qu’il ne peut pas faire pleinement au quotidien s’occupant de toute la petite tribu. Ils ont pu partir comme tout le monde loin des soucis quotidien et se ressourcer pour entamer une nouvelle année.” Le Secours Catholique travaille aussi en partenariat avec d’autres organismes comme Notre-Dame de Trupt, l’Action Catholique des Enfants, et le Mouvement Rural pour la Jeunesse Chrétienne, etc.


La force de l’exemple

L’abbé jean schmitt, 73 ans, curé de Charmes, a été responsable diocésain de la pastorale de la famille pendant quinze ans. il évoque le rôle joué par sa famille dans sa vocation.

En ce temps là, les familles étaient nombreuses. Originaire de Champ-le-Duc, où il est né en 1937, Jean Schmitt est le quatrième de dix enfants : “ça reste une richesse pour la vie ! La vie de frère et sœurs est importante pour comprendre toutes les familles.”
La ferme familiale compte deux vaches. Le père gère la féculerie qui ne génère pas que des fumets flatteurs. ll est un fervent pratiquant, même quand son travail d’ouvrier d’entretien à la papeterie et au tissage de Laval sur Vologne l’oblige à jongler avec les horaires de messe.

Un adjudant allemand

Des parents croyants, donc, mais aussi une étrange rencontre sont à l’origine de sa vocation : “Quand j’avais sept ans, en 1944, une section d’Allemands est venue à la maison, fière d’avoir à sa tête un adjudant séminariste.
Il était très humain avec ses hommes et avec les Français, auxquels il donnait de grosses boîtes de sardines ; il était soucieux de la vie de ses hommes : mon frère m’a rapporté qu’il les a consultés avant de décider de se rendre aux Américains, à un kilomètre de Champ-le-Duc.”

Jean est entré au séminaire à douze ans, en pensant à la contrepartie : être séparé de la famille, ne pas se marier ; il reste marqué par des souvenirs douloureux la mort précoce de sa grand-mère puis juste après de sa mère, à l’âge de 52 ans : “Il est important d’être proche de la famille dans les moments de mort, d’agonie.”

“Jamais seul”

Pour celui qui, enfant, avait réveillé le curé de Champ-le-Duc du lit en allant rendre visite au Saint-Sacrement, après avoir fauché, pris son vélo et buté sur l’église fermée, la tonsure est une cérémonie importante : “il s’agit de montrer qu’on se met sous le service du Seigneur. J’ai reçu la soutane onze mois après la mort de ma mère.”

Jean Schmitt a été vicaire à Bains-les- Bains et Rambervillers où il a été “très heureux” avec Pierre Claudel, et curé à Darnieulles et à Charmes, où il s’est retiré il y a trois ans. Place de l’Espée, il vit au milieu de ses livres, au côté d’un petit chien qui veille jalousement sur lui : “Quand on rentre à la maison, on n’est jamais seul.” L’abbé Schmitt a dans sa bibliothèque le livre de l’abbé Philippe Baldacini, “Prêtre de la treizième heure”.

Le blanc de la dignité

L’appartement est fleuri de photos de famille. La famille, une valeur qu’il s’est attaché à défendre dans la pastorale familiale qui lui était confiée : “On avait une équipe diocésaine qui étudiait tous les problèmes religieux, le mariage principalement. On se retrouvait quatre fois par an au niveau diocésain.
Au point de vue régional, on a mis l’accent sur la préparation au mariage. On a initié des réunions avec un médecin sexologue.” Leur but ? “Aider les jeunes à se respecter, à respecter leur corps, aider les foyers à trouver un équilibre, à réussir.” Et de rappeler que : “le blanc (de la robe de la mariée) n’est pas le symbole de la pureté sexuelle, mais de la dignité d’enfant de Dieu. C’est cela qu’il faut retrouver.”

Trois des sœurs de l’abbé Schmitt sont décédées. “La rivière ne remonte jamais à sa source”, dit-il, en observant l’évolution de la société : “Autrefois, aux Voivres, j’ai connu quatre générations qui vivaient sous le même toit.” La pratique religieuse a baissé, et la nouvelle génération accentue encore le mouvement. Mais l’abbé Schmitt se réjouit d’avoir baptisé ses neveux et garde foi en l’avenir : “Pour l’avenir de la famille, je fais confiance en la sagesse des gens.”


Famille communicante !

En couple, avec les enfants, petits ou devenus grands, la communication est primordiale. Si Françoise Dolto a montré à quel point il est essentiel de parler aux petits, c’est aussi toute la famille qui a besoin de trouver du temps et des occasions pour se construire ensemble. A l’époque où la communication bénéficie de nouveaux outils et moyens, qu’en est-il de la communication en famille ?

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Le service diocésain de la Pastorale de la famille invite Gérard Vallat, psychologue et psychothérapeute, jeudi 1er décembre à 20h30 salle Claude Gelée à la Maison Diocésaine d’Épinal. Il interviendra sur le thème : “La famille : lieu d’échange et de solidarité”.

De l’attachement aux parents, aux conflits et rivalités dans la fratrie, la vie familiale peut être une bonne ressource pour apprendre à grandir, à s’affirmer à s’aimer et à s’ouvrir au monde. Dans son intervention, le thérapeute, spécialisé dans la médiation familiale, déterminera les 5 pôles qui constituent la famille aujourd’hui.

Pastorale de la famille : une ambition, 3 objectifs

La pastorale de la famille dans notre diocèse ambitionne 3 objectifs dans son travail :

  • Être attentif à ce qui se vit déjà de familial dans la vie de l’Église et développer cette dimension familiale.
  • Faciliter la coordination des mouvements et services familiaux et leur insertion dans la pastorale diocésaine.
  • Créer et entretenir le lien avec les instances qui œuvrent dans le domaine familial : ceci concerne tout notre rapport à la société civile.

Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue dans le diocèse.

19/07 /11 Des lycéens de Remiremont en route vers l'Inde (Infos-Actualités)

L’Association « à Vol d’Oiseau » propose régulièrement aux élèves, professeurs et personnels du Lycée Jeanne d’Arc de Remiremont des projets « humanitaires » Cette année encore, un groupe se prépare activement pour une mission de 3 semaines en Inde afin d’aider et de partager avec des adultes, jeunes ou enfants de l’Inde qui connaissent pauvreté et désespoir

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Dès le 18 juillet, 8 élèves de Tles et 1° de lycée, s’envoleront avec 10 adultes, pour Bombay et Vadodara dans la Province du Gujarat, rejoignant ainsi les 330 sœurs de Jésus-Marie qui travaillent en Inde depuis 1842 dans plus de 40 communautés et œuvres au service de 41.000 filles et garçons dans les écoles, centres pour enfants de la rue, handicapés, orphelinats…

Pendant 3 semaines, l'action se répartira sur 5 sites :

  • en dispensaire à Mariampura et Anklav dans la Province du Gujarat à l’ouest du pays,
  • En centre pour enfants de la rue à Halol
  • Auprès des élèves internes et orphelins de Palanpur
  • Auprès de handicapés à Mumbai ou Bombay dans la Province du Maharashtra.
  • Aider malgré le handicap des langues nationales et locales : voilà notre objectif et partager avec eux joie et amitié en proposant des activités ou une aide médicale Compagnon de cette aventure, Mgr Mathieu accompagnera les jeunes.

D'ores et déjà, un rendez-vous est à noter pour une restitution de ce périple : samedi 19 novembre 2011 pour une rétrospective, au centre culturel de Remiremont

Le blog de vol d'oiseau

08/07 /11 Horaires d'été pour l'accueil à l'évêché (Infos-Actualités)
Du 14 juillet au 15 août 2011, la permanence à l'évêché -est assurée le matin-- de 9h à 11h30, du lundi au vendredi-.
Tél. : XX.XX.XX.XX.XX Pour les rendez-vous pris en dehors de ces horaires avec l'un des services, il peut être utile de se munir du numéro de téléphone direct de votre correspondant.

_ Jésus l'a demandé à ses disciples :
«Reposez-vous un peu»

Marc 6, 30-34

Bel été à tous !

04/07 /11 Un été pour découvrir Saint Pierre Fourier (Infos-Actualités)

Durant tout l'été, la communauté paroissiale profite de cette période propice à la disponibilité pour offrir un temps de découverte de ce grand saint vosgien : Saint Pierre Fourier.

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Au programme :
  • Basilique ouverte tous les jours de 15h à 18h
  • Musée ouvert le dimanche et le mercredi de 15h à 18h
  • le dimanche, messe à 10h30
  • le lundi, vêpres à 18h10 puis messe à 18h30
  • le mercredi, adoration à 17h30 puis messe à 18h30

Découvrez la basilique en images