Aller au contenu principal

Le diocèse

L'évêque et son équipe

L’évêque et ses collaborateurs, l'administration temporelle et les conseils de l’évêque.

Les Vosges

Repères historiques, géographiques, patrimoine.

Paroisses

Carte des paroisses du diocèse des Vosges

Vie religieuse et consacrée

Retrouvez toutes les communautés religieuses présentes et vivantes dans les Vosges

Chemins d'avenir

Le 31 mai 2009, le diocèse de Saint-Dié s'est donné de nouvelles orientations pour une dynamique nouvelle au service de l'Evangile


01/06 /11 Chemins d’avenir, ça bouge ! (Chemins d'avenir)

Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue dans le diocèse.

Logo
Voilà 2 ans, le projet diocésain était promulgué à Saint-Dié, le 31 mai 2009 devant presque 2000 chrétiens Vosgiens. Dans cette continuité, les acteurs du diocèse, prêtres, diacres et personnes engagées dans les paroisses, les services et les mouvements étaient conviés à une journée d’échange le 7 mai 2011 à la maison diocésaine. Compte-rendu.

Le but de cette journée est la rencontre et l’échange : “Partageons nos initiatives, mutualisons nos expériences”, voilà les maîtres-mots qui guident les participants au cours des différents temps programmés.

Des thèmes judicieux

Le comité de suivi du projet diocésain a choisi quatre thèmes autour desquels articuler cette journée de rencontre, fruit d’un sondage lancé à l’automne 2010 auprès des paroisses, mouvements et services. Après dépouillement des réponses, les membres du comité de suivi ont pu dresser un tableau des initiatives, des projets en cours et à venir des différentes communautés et services.
Ce travail a également permis de constater et d’analyser les problèmes et de soulever les questionnements, les freins qui pouvaient bloquer les équipes dans leurs initiatives. C’est ainsi que quatre grands thèmes de réflexion ont émergé :

  • Proposer des lieux, des temps d’échange et de réflexion.
  • Favoriser le partage de la Parole de Dieu
  • Rendre visible et faire rayonner la communauté
  • Préparer et vivre un évènement

Logo

Chaque thème se veut passeur d’initiatives, sans avoir la volonté d’imposer des modèles car chaque lieu de l’Église des Vpsges a ses spécificités. Le rôle du thème est simplement de montrer les réalités des projets qui se sont réalisés, avec leurs avantages, leurs inconvénients et leurs spécificités.

Une journée pour s’enrichir

Un tel rassemblement, organisé sur une journée, permet à tous les participants de profiter de deux ateliers, un le matin et l’autre l’après-midi. Pour chaque thème, deux à trois initiatives sont présentées.
Les initiatives sont riches et variées :

  • Organisation d’une fête paroissiale
  • Création d’un nouveau bulletin paroissial visant un public plus large que la communauté chrétienne
  • Commémoration autour d’une église
  • Fête des baptisés
  • Circuit touristique pour la découverte des chapelles d’un secteur
  • Rencontre-parole pour les 7-14 ans
  • Partages d’évangile pendant une célébration

Toutes ces initiatives ne sont qu’une petite partie de l’ensemble proposé durant la journée. Preuve de la richesse de la foi et de l’imagination des Vosgiens.

Des témoins “pratiques”

Les témoignages proposés sont ceux des “initiateurs” ou des “usagers” de ces initiatives. Les initiateurs sont les chevilles ouvrières, celles qui font germer l’idée, la rendent possible et la mettent en pratique. Les usagers quant à eux sont ceux qui bénéficient des idées, qui les vivent au quotidien, qui participent aux projets. Le grand intérêt de présenter les témoignages des organisateurs d’une part et des utilisateurs d’autre part, est de confronter leur réalité et leur ressenti. Ce qui fait la force de ces témoignages, c’est également la place laissée aux temps d’échange. Les invités à cette journée découverte peuvent poser des questions, essayer de comprendre plus en détail comment et pourquoi ces temps ont été instaurés.

Timidité au début, puis les langues se sont déliées. Ceux venus initialement comme simples auditeurs partagent leurs projets en cours ou à venir, leurs réalisations qui émergent, les choix de terrains qui sont effectués et leur pourquoi. Chacun est devenu acteur de la rencontre à travers son témoignage.
Certaines personnes aux idées et projets similaires se rencontrent, des adresses sont échangées… Histoire de voir comment on peut s’aider…

Plus qu’une formation, plus qu’une occasion de garnir sa caisse à outils, il s’agit de vraies rencontres, agrémentées d’un réel partage. Voilà ce qu’était cette journée, dans la lignée du projet “Chemin d’avenir” est un projet mais aussi un tremplin à l’ouverture diocésaine et un coup de projecteur sur les acteurs qui font vivre l’Église Vosgienne.

_

Logo
25/05 /11 JMJ : mobilisation de la communication (Infos-Actualités)
ça se mobilise du côté de la communication des JMJ... Une série d'affiches ciblée pour faire passer le message que "tout le monde est le bienvenu aux JMJ".
Commande possible auprès d' Aurélie Rousseau

logo logo logo logo logo logo


Et maintenant un clip 100% d é c a l é :


JMJ 2011 - du 16 au 21 août 2011 par jmj2011madrid

18/05 /11 Catéchèse : avec Jésus, une vie réconciliée ! (Infos-Actualités)

Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue. dans le diocèse.

Logo
Ce sont 400 enfants qui ont répondu à l’invitation lancée par le service diocésain de la catéchèse pour passer une journée à réfléchir en priant, apprendre en s’amusant et partager en chantant. Ils sont venus des quatre coins du diocèse jusqu’à Portieux mercredi 30 mars 2011 pour “vivre ensemble un itinéraire de pardon et de réconciliation”. Reportage.

“Nous allons découvrir le secret que le Seigneur nous a révélé” annonce Mgr Jean-Paul Mathieu qui ouvre cette journée. La réconciliation, voici un thème difficile à rendre accessible aux enfants de 7 à 11 ans. Pour l’abbé Hubert Devillard, “ce n’est pas évident de faire comprendre, de trouver les mots pour transmettre le message du Pardon.
Nous n’avons pas choisi le thème le plus simple, mais c’est un réel besoin dans la vie quotidienne mais aussi pour les enfants qui vont bientôt recevoir le sacrement du Pardon”.

Découvrez les photos de l'évènement

Pour être pardonné, il faut pécher

Logo
Au XXIe siècle, le mot “péché” n’est plus en vogue. Pour beaucoup, il évoque le moraliste, le donneur de leçons qui supprime la liberté humaine et l’épanouissement de la personnalité. La conception elle-même du péché est caractérisée par la crainte du châtiment en cas de désobéissance.
Péché mortel, véniel ou capital, il y en a pour tout et pour tous. Si le péché est une notion religieuse, la culpabilité est une réalité psychologique, un état affectif. Le sentiment de culpabilité entraîne le remord et donc, l’envie de se réconcilier, d’être pardonner et aimer.

“Envie d’agir, envie d’aimer” tel est le refrain du chant de la journée repris par tous les enfants dans l’église. Agir pour se réconcilier et aimer pour s’épanouir. Isabelle a lu un conte aux enfants. Un conte où, Maxime, un petit garçon se dispute avec son frère et se fâche avec sa mère.
Il vit un conflit, ressent de la colère et finit par se réconcilier avec sa famille en demandant pardon. Cette expérience humaine, beaucoup la vivent.


Au programme de la journée :

  • Célébration, prières et chants
  • Lecture du conte sur l’expérience humaine de Maxime
  • Travail de réflexion depuis le conte sur les attitudes et les ressentis de chacun lors des conflits, du début jusqu’à la réconciliation
  • Découvertes des alliances des Hommes avec Dieu (Abraham, Noé, Moïse)
  • Comprendre ses propres péchés et découvrir ce que représente l’accueil du pardon
    Tout cela à travers des dessins, des questions, des textes, un jeu de domino, des jeux avec les mots, une bande dessinée, du théâtre, un mini-film et beaucoup de paroles échangées.

    Les mots de l’évêque

Logo
“Ce qui frappe, c’est le caractère inhabituel de cet évènement. D’habitude, les enfants font la catéchèse en petits groupes dans leur paroisse mais là, ils sont 400. Ensemble, ils travaillent toute la journée avec des activités très bien organisées.
Ils vivent ça comme un évènement. Ils découvrent ensemble un vrai message. Ils apprennent qu’il ne faut pas condamner les gens. Les enfants sont très disponibles pour accueillir ce message d’Évangile. Et les catéchistes sont heureuses de cet évènement. Les groupes sont attentifs et agréables.
L’Église des Vosges prouve qu’elle est vivante et ça fait du bien, à moi aussi, qui côtoie trop rarement la jeunesse, la spontanéité et la fraîcheur des enfants.”

+ Jean-Paul Mathieu


Découvrez les photos de l'évènement

Du côté des enfants

Logo

Expérience humaine, la situation de Maxime : A la question “que ressens-tu dans cette situation d’enfermement où tu es fâché avec ta famille ou tes amis, les enfants répondent sans hésitation : colère, honte, tristesse et solitude.
Le ressenti n’attend pas les années. Léo, lui, a aimé l’atelier lié à l’expérience de Maxime parce qu’il s’y retrouve et apprend des choses et notamment comment se sortir de ces situations.

Qu’as-tu préféré dans cette journée ?
Pique-nique et récréation pour certains. Jeux avec les mots, dominos et conte sur Maxime pour d’autres. Un peu d’ennui par ici mais beaucoup d’entrain là-bas. Marion a préféré le chant et le conte dans l’église parce qu’il parle d’enfants et donne des solutions pour se faire pardonner. Et Thomas affirme qu’il rentrera chez lui en ayant appris une chose : “qu’il faut essayer d’être gentil avec tout le monde pour ne pas se disputer.”

A quoi cette journée t’a-t-elle servi ?
“On a appris que parfois c’était mieux de faire amis-amis plutôt que de se disputer” Baptiste
“Après cette journée, on va changer un peu” Julie
“Moi, je pardonne toujours et presque tout le monde” Laura
“Ça ne me servira pas parce que ça ne m’arrive jamais. Mais j’ai quand même aimé la journée et surtout les chants” Paul

Du côté des adultes

Logo
Les enfants ont-ils adhéré au thème de la journée ?
“On observe une très grande disparité entre les enfants. Certains marchent vraiment mais d’autres se bloquent. Les animateurs des tables doivent vraiment aller chercher l’attention des enfants et la garder. L’objectif est de les faire s’impliquer et s’exprimer” Marie-Josée
“Ils ont mordu au thème parce qu’ils se retrouvent en Maxime. Ils ont vécu cette situation et la vivront de nouveau. Le message est bon et utile aussi.” Gilles, papa et animateur d’une table

Église dans les Vosges (EDV) : Quel est votre avis sur la journée ?
Jean-Marie Lallemand (JML) : “Globalement, les enfants accrochent aux activités même s’il peut y avoir saturation en fin de matinée ou des résistances de la part de certains. Mais c’est une bonne solution pour découvrir le pardon.”

EDV : Quel a été le meilleur moment ?
JML : “La célébration du matin a vraiment été un beau moment. Les enfants étaient alors très ouverts et tout de suite investis.”

EDV : Que retiendront les enfants du rassemblement ?
JML : “Certains vont en tirer des leçons, pour les autres, ils auront au moins profité d’une belle journée tous ensemble.


Église dans les Vosges (EDV) : Comment se comportent les enfants ?
Hubert Devillard (HD) : “Les gosses sont géniaux. Ils ont été dedans tout de suite et restent sages. Ils sont réceptifs et attentifs. Ils savent rester concentrés quand besoin est.”

EDV : Le programme de la journée est bien respecté ?
HD : “Cette journée représente un gros boulot en amont et le jour J aussi, mais on est largement récompensé. Pour l’organisation, on s’adapte aux enfants et à la situation sur le moment. On leur donne des temps de pause et de récréation pour qu’ils puissent s’aérer l’esprit et profiter du soleil. L’essentiel est qu’ils participent à tout l’itinéraire de la journée, peu importe si le planning n’est pas respecté à la lettre.”

Découvrez les photos de l'évènement

14/05 /11 Jeunes : l’espérance du monde (Infos-Actualités)
Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue. dans le diocèse.

Logo
Il est l’instigateur des journées mondiales de la Jeunesse qui auront lieu cette année à Madrid du 16 au 21 août. Dès l’ouverture de son pontificat, en 1984, Jean-Paul II a lancé aux jeunes “Vous êtes l’espérance de l’Église et du monde”. Qu’attendent ces jeunes aujourd’hui ? Les résultats du sondage de la JOC sont aussi surprenants que le succès des JMJ. 77% se déclarent optimistes, soit 5% de plus qu’en 2006. Et cela malgré les difficultés à trouver un emploi, un logement pas cher, une projection dans l’avenir. Rencontres dans ce numéro.

Le mouvement catholique JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) a mené une grande enquête auprès de 6 028 jeunes de 15 à 30 ans sur le thème “Liberté de choix et dignité des jeunes”. Tous les domaines ont été passés au crible : école, emploi, logement, vie sociale et familiale, accès aux soins, qualité de vie. Plus des deux tiers des jeunes interrogés déclarent qu’une vie digne signifie être respecté par les autres et entendu par la société.
En outre, seulement 40 % d’entre eux ont une idée précise de ce que sera leur vie familiale dans 5 ans alors qu’on en compte 55 % en ce qui concerne la vie professionnelle. Et, malgré le contexte socio-économique actuel, 77 % des jeunes restent optimistes pour leur avenir. A contrario, 65% sont pessimistes pour l’avenir des jeunes en France et 66% le sont pour l’avenir de la France.
Points de vue et témoignages dans ce débat.



Campagne pour les ruraux

Cindy Chevillot a décidé de se mettre au service des jeunes ruraux après avoir œuvré pour les jeunes des quartiers défavorisés. Elle explique son engagement au MRJC.

Logo

Église dans les Vosges (EDV) : Qu’est-ce que le MRJC ?
Cindy Chevillot (CC) : Cela veut dire Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne. Ce sont des jeunes qui se retrouvent entre eux pour monter des animations locales sur leur territoire. Des animations qui viennent de l’envie des jeunes quand rien ne se passe dans leur village.

EDV : Des exemples ?
CC : Le 28 mai, l’équipe des jeunes de Saulxures invite les jeunes à un ciné-débat sur l’alimentation mondiale. Du 17 au 24 juillet, on organise un “camp chantier” pour les 16-18 ans à Ramonchamp pour réparer et aménager la voie verte, avec visites, activités de plein air et soirée festive. Pour les 13-15 ans, on propose un séjour “les pieds dans l’eau” du 7 au 21 juillet à l’île d’Oléron : découverte de l’agriculture, du territoire, d’expériences, activités nautiques…

EDV: Comment êtes-vous venue à vous engager au MRJC ?
CC : J’ai d’abord été éducatrice spécialisée à Charmes. Cela me plaisait, mais je me suis engagée au MRJC, car le projet m’intéressait. J’avais envie de découvrir les territoires ruraux et d’en devenir plus proche.

EDV: Pourquoi ?
CC : Dans les quartiers urbains, plein de choses existent déjà. Ils ont plus d’aides financières, d’installations sportives, d’associations. On s’en préoccupe plus que les territoires ruraux qui ne sont pas assez nombreux pour revendiquer quelque chose, ou le proposer. Dans le rural, les foyers ruraux et le MRJC sont les seules instances spécialisées.

EDV: 77% des jeunes sont optimistes selon le sondage de la JOC. Cela vous surprend-il ?
CC : Je le comprends mieux s’ils précisent être confiants pour eux-mêmes et non pour l’ensemble. Les jeunes ne sont pas inquiets pour eux-mêmes, car ils savent de quoi ils sont capables. Chez les adolescents, le taux de suicides est quand même énorme. On fait croire aux jeunes que le bonheur, c’est l’argent. Or, il est ailleurs, dans des rencontres très riches, la vie en association. Au MRJC, on dénonce pas mal la société de consommation. Moi, je crois en la décroissance : je peux vivre avec moins d’argent si je m’en tiens à mes vrais besoins.

Un mouvement dans l’air du temps

Le rassemblement national du MRJC aura lieu du 8 au 10 juillet à Argenton- sur-Creuse. Le thème 2011 ? La mobilité. Au programme : forum, barbecue géant, spectacles de rue, éco-kart, ateliers-débat.

EDV : Pourquoi la mobilité ?
CC : Comment fait-on pour accéder aux loisirs et à la culture quand on est dépendant de ses parents et qu’on n’a rien sur place ? Par exemple, pour aller en bus de Rambervillers à Épinal, c’est la galère car il y a peu de dessertes. Et, pour leurs études, les jeunes vont à Nancy et ne vont jamais revenir sur les territoires ruraux…

EDV : Pourquoi cette action du MRJC ?
CC : On veut donner envie aux jeunes de venir sur leur territoire rural et de s’y investir. Il s’agit de mettre en place des actions collectives, des projets de tous ordres. Il y a beaucoup d’anciens au MRJC. Beaucoup sont des responsables de la vie économique. Ils peuvent donner aux jeunes l’envie de vivre sur leur territoire. Ils constituent un réseau qui permet de se former à la prise de responsabilités et d’agir. En 2009, à l’occasion du festival “le rural s’emballe”, il y a eu foule pour les 80 ans du MRJC à Moriville.

Pour joindre Cindy : O6 59 41 87 97



Un optimisme iconoclaste

Comment expliquer l’optimisme des jeunes ? Réactions à la suite du sondage de la JOC

Sidonie, 27 ans, professeur

“En ce qui me concerne, je suis optimiste pour ma vie privée, car je sais que je vais la mener comme je le souhaite. Pour les élèves de quinze-seize ans que je côtoie, la plupart ne savent pas ce qu’ils veulent ni quel métier ils vont faire. La majorité - 60% peut-être - n’arrive pas à se projeter dans l’avenir : tant que papa et maman sont là, c’est bon !

Logo

Ils choisissent une série de première et de Terminale en fonction de leurs résultats scolaires. Beaucoup croient en la débrouille, au chacun pour soi. Dans le lycée plutôt privilégié de centre-ville où j’enseigne, certains font preuve de naïveté. Ils croient qu’ils arriveront à s’en sortir en passant à la télé dans une émission de découverte de jeunes talents, ou en créant un buzz sur Internet.

S’ils se raccrochent à des exemples de réussite matérielle, c’est que la notion de famille a souvent disparu. Il y a deux fois plus de parents divorcés que de parents ensemble. Quand la famille est éclatée, il n’y a plus vraiment de repère, le seul repère, c’est l’école.
Les parents de milieu favorisé – cadres supérieurs, professions libérales – se laissent fréquemment absorber par leur travail au détriment du dialogue avec leurs enfants. Sans doute compensent-ils en leur donnant beaucoup d’argent de poche : en classe, c’est un vrai défilé de mode !

Et même s’ils essaient de s’occuper de leurs enfants, de suivre leur cursus scolaire, ils sont surpris quand on les informe du comportement de leur progéniture au lycée. Lorsque je rapporte par exemple les insultes qui me sont adressées par leur fille ou gamin, les parents tombent des nues, voire prennent leur défense.
Mes élèves cherchent à la fois à se sentir protégés et à être considérés comme des adultes”.


Élise, 33 ans, professeur

Il faut relever que si les jeunes sont optimistes pour eux-mêmes, ils sont pessimistes pour l’avenir de l’ensemble de leur génération ! S’ils gardent le moral, c’est qu’ils pensent qu’ils s’en tireront avec le système D.
Ils n’emploient pas l’expression “conflit de génération”, plutôt utilisée par des économistes lors de la dernière grève. Ils appartiennent à une génération qui connaît des parcours heurtés, avec des salaires figés, et doivent cotiser pour un système de retraite conçu pendant une période de pleine croissance, avec des emplois et des salaires stables, en vue d’une retraite à taux plein dès l’âge de 60 ans.

Ils ont intégré les nouvelles données et sont plus moralistes que la génération 68. Ils sont préoccupés par la défense de l’environnement, sont beaucoup plus égalitaristes. Ils ont du mal à admettre qu’un élève de prépa sur deux est fils de cadre supérieur. Cette statistique ne signifie pas que mes élèves, la plupart issus du milieu ouvrier, soient moins intelligents que d’autres !


Thibaud, 31 ans, cuisinier

“Que l’on soit aussi optimiste m’étonne. Il faut voir plus loin que le bout de son nez, se garder de croire que l’on va pouvoir mener la même vie que nos parents ! Il ne faut pas croire qu’on ne sera pas touché et qu’on est invulnérable ! On ne sera pas épargné par les difficultés de la vie, la baisse du pouvoir d’achat, les prix qui montent, la précarité !

Je trouve qu’en France, on oublie les jeunes et les personnes âgées. Et les adultes oublient souvent qu’ils ont été jeunes. Beaucoup de jeunes sont tentés par l’argent facile, ils rêvent de gros gains aux jeux télévisés ou en participant à des émissions de téléréalité. J’ai été scout à la Vierge à Épinal et je me demande, comme Dominique de Villepin, s’il ne faudrait pas rétablir le service militaire.

Personnellement, j’ai trouvé un esprit d’entraide et de partage à l’armée de l’Air. En chambrée, on sent qu’on doit aider l’autre, et on se sent obligé de le faire. On est encadré, c’est strict, on peut se remettre en question et trouver un autre chemin, son vrai chemin, autre que la violence.
Depuis la suppression du service militaire, il y a peut-être moins de valeurs, de notion de service de la collectivité chez les jeunes. En plus, cela donne un réseau, on se fait des copains à vie, et c’est un “plus” pour la parité entre hommes et femmes.”

Logo

Mathieu, 26 ans, étudiant

Si les jeunes sont optimistes, c’est qu’ils sont persuadés qu’ils vont réussir à changer le monde ! Mais il ne faut pas généraliser : il y aussi les blasés !



Sondage de la JOC : point de vue de Pierre, diacre et Marie-Anne Henry

Église dans les Vosges (EDV) : 77% de 6028 jeunes de 15 à 30 ans interrogés par la JOC et le CSA se déclarent optimistes pour leur avenir, contre 71% il y a cinq ans. Comment expliquez-vous cet optimisme croissant ?

Pierre Henry (PH) : Les jeunes sont certainement persuadés qu’ils trouveront toujours une solution, cela fait partie de l’individualisme que nous vivons aujourd’hui.

Marie-Anne Henry (MAH) : Les jeunes pensent qu’ils ont ou auront la force, les appuis pour s’en sortir. N’est-ce pas le propre de la jeunesse de croire en soi ? Ils ont confiance en eux et heureusement !

Logo

EDV : N’y a-t-il pas un paradoxe entre cet optimisme et les difficultés dont font état les jeunes : 25% disent avoir été mal orientés dans leur scolarité, beaucoup peinent à trouver un logement et ils n’arrivent pas à se projeter dans l’avenir...

PH : Les jeunes s’accommodent de la situation actuelle, même s’ils ont conscience qu’elle est difficile. Ils sont certains que tout s’arrangera pour eux.

MAH : Les difficultés ne manquent pas en effet aux jeunes qui démarrent dans la vie professionnelle, dans une vie de couple.... Ils sont lucides quand ils les pointent et en souffrent. C’est leur présent. L’avenir, ils l’espèrent forcément meilleur.

EDV : A travers votre expérience, avez-vous le sentiment que les jeunes de 2011 appartiennent à une génération sacrifiée, ou au contraire de nantis ?

PH : Les responsables politiques, syndicaux, religieux sont souvent très âgés et pas assez tournés vers les jeunes. Ces responsables restent “bloqués” sur leur passé et les valeurs qu’ils ont acquises, c’est donc très difficile pour les jeunes d’être reconnus. Ils sont considérés comme “nantis” au plan matériel par les aînés qui ont vécu une vie difficile mais ils sont très fragiles face à la vie : difficultés pour nouer des relations, démission face aux obstacles.

MAH : C’est l’un comme l’autre un jugement d’adultes qui regardent les jeunes à distance ! Nantis, certainement pas... pas tous en tout cas ! S’ils n’ont pas un solide réseau familial et amical qui les soutient, ce n’est pas le monde politique ou économique qui va les traiter en véritables partenaires, je crois plus aux associations où certains jeunes s’engagent.

EDV : Des économistes évoquent le risque de tensions sociales accrues pouvant déboucher à l’avenir sur un conflit de générations. Qu’en pensez-vous ?

PH : Il y a toujours eu des conflits de génération, mais actuellement le fossé se creuse par suite d’un grand décalage entre la vie des jeunes et celle des adultes.

MAH : Les tensions viennent d’un déficit d’échanges, de la défiance des uns envers les autres, voire de la peur. Dans une récente rencontre syndicale, un adulte parlait du “risque” d’avoir à accueillir un jeune stagiaire. Un jeune présent a réagi en demandant pourquoi ce ne serait pas une “chance”.

EDV : Que pensez-vous de la liberté de choix des jeunes ? Quelles actions peu-on mener et que peuvent faire la société et l’Église ?

MAH : Prendre conscience de ce qui entrave la liberté, c’est une étape pour être plus libre. S’interroger sur soi, réfléchir à sa vie et à ce que l’on en fait ne me semble pas tellement porté dans notre quotidien. Trop souvent on pense à notre place et c’est une première action que de penser. Passer de l’individuel au collectif est une deuxième étape. Il me semble que l’Évangile n’invite pas à vouloir une belle vie pour soi seul mais élargit notre regard et invite à l’engagement pour les autres.



Un événement mondial

Logo

Des centaines de milliers de participants sont attendus : les prochaines JMJ auront lieu du 16 au 21 août à Madrid. Cette année, le thème est : “Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi”.
Benoît XVI célébrera la messe finale devant les pèlerins venus du monde entier. Également au programme : catéchèse les matins par des évêques, festival, concerts, expos les après-midis, chemin de croix, marche des pèlerins, veillée de prières et nuit à la belle étoile.

Parfois dénigrées au départ, les journées mondiales de la jeunesse ont connu un succès retentissant. Les éditions de Paris (1997) et de Cologne (2005) ont réuni 1 200 000 personnes, celui de Manille (1995) a mobilisé 5 millions de fidèles.
Ce qui en a peut-être fait le plus grand rassemblement de l’histoire de l’humanité, devant les obsèques de Gandhi. Les JMJ ont suscité un regain de dynamisme chez les jeunes catholiques, qui se sont investis dans différents mouvements de paroisse et de diocèse.

Elles ont permis aux préparateurs de l’événement de mieux se connaître et s’apprécier, au-delà de leurs sensibilités propres. Dans les Vosges, l’équipe de préparation est sur le pont avec Madrid en ligne de mire.
Des weekends de préparations ont déjà eu lieu...

Contacts locaux :
Plaine / Mirecourt : Marilyne Marulier : xxx@xxx.xx
Neufchâteau : Allan Marquez : xxx@xxx.xx
Montagne / Remiremont : Vincent Kieffer : xxx@xxx.xx
Anne Dieste : xxx@xxx.xx
Centre / Épinal : Delphine Souvay : xxx@xxx.xx
Bruyères : Lucie Berriaud : xxx@xxx.xx
Meurthe / Saint-Dié : Marilyne Rouhier : xxx@xxx.xx
Toutes les infos sur http://www.jmjvosges.fr

13/05 /11 Être accompagné(e) pour recommencer sur les chemins de la foi (Chemins d'avenir)
Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue. dans le diocèse.

Logo
De plus en plus d’adultes se questionnent sur le sens de la vie. Ils témoignent d’un monde marqué par la difficulté de faire confiance, d’être en lien authentique. Ils veulent interroger les religions, revisiter la foi chrétienne. En mettant en œuvre une pastorale des recommençants, le diocèse souhaite être au rendez-vous avec le service du catéchuménat.

Les recommençants sont ceux qui ont été baptisés, ont peut-être suivi le catéchisme, puis se sont éloignés de la foi, ont rompu avec l’Église. Et suite à un événement, une rencontre, un passage par une quête spirituelle en dehors du christianisme, l’envie se fait jour, non pas forcément de renouer avec l’Église, mais de redécouvrir le message chrétien et surtout de le reprendre à son compte. On revient alors sur la pointe des pieds, souvent avec appréhension.
La délicatesse et l’écoute sont essentielles pour accueillir les âmes égarées et entendre les vrais questionnements.

Une équipe pour accompagner

Le diocèse met toute une équipe au service de cet accompagnement particulier : Odile Simonin, Régine François, Annie Conter et Annie Viry ont pour rôle d’accueillir, d’entendre et de faire redécouvrir. Avoir une équipe permet d’établir un projet commun, de constituer un réseau et faire des propositions concrètes, de relire et de se former ensemble. Dans un premier temps, des rencontres en petit groupe sont proposées.
Il s’agit avant tout d’entrer en conversation, de faire dialoguer la foi chrétienne, l’expérience de chacun et de laisser s’exposer toutes les questions. Le tout, avec simplicité et convivialité. Quelques groupes ont d’ailleurs déjà démarré. Établir le premier contact peut être difficile pour celui qui cherche. Dans l’engagement (aumôneries, catéchèse, funérailles,…), chacun est amené à rencontrer ces personnes à part, comme entre deux eaux.
Et chacun est invité à ouvrir ses oreilles et son cœur pour entendre les demandes formulées, ou juste balbutiées.

Se faire connaître pour être reconnu

Le service des recommencants met à la disposition de tous, des cartes, qu’il suffi t de proposer, pour être un relais de l’équipe. Toutes les personnes concernées pourront ainsi prendre contact quand ils le désirent et en toute liberté.

Logo

Ces cartes sont à disposition à l’accueil de la maison diocésaine d’Épinal. Une affiche y est également disponible. Placée au fond de l’église, elle attire l’attention. Les cartes, disposées à proximité, prennent alors tout leur sens.
Le service des recommençants est à la disposition de chacun. Envie de présenter ce service aux équipes pastorales, aux services et mouvements ?
N’hésitez pas à contacter Annie Viry, responsable du service au XX.XX.XX.XX.XX ou par courriel

Annie Viry

Catherine témoigne

“Ces différentes rencontres m’ont permis de rencontrer Jésus à travers le questionnement de chacun. J’ai mieux compris le sens du message évangélique. J’ai aimé ce groupe ouvert, à l’écoute, authentique.
Je me suis sentie bien, car accueillie. J’ai eu la possibilité de m’exprimer sans me sentir jugée ni rejetée. Le questionnement proposé aidant, j’ai pu relier certains éléments du dogme catholique à leur contenu spirituel.
Ce qui m’a fait réaliser, petit à petit, que j’étais croyante”

Catherine

12/05 /11 Soirée festive avec le CCFD (Infos-Actualités)

Logo
Oxfam, les étudiants de l’ENSAIA et le CCFD Terre Solidaire proposent une soirée festive sur le thème « Femmes et développement dans les pays du Sud »

Rendez-vous samedi 21 mai 2011 dès 18h salle des expositions à Sion

Au programme de la soirée :

  • apéritif préparé par Horizons Solidaires
  • musiques africaines
  • danses
  • jeux
  • présentation de l’Oxfam
  • quizz : les femmes en agriculture dans les pays du Sud : Quelles réalités ?

Entrée libre pour tous !