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Le 31 mai 2009, le diocèse de Saint-Dié s'est donné de nouvelles orientations pour une dynamique nouvelle au service de l'Evangile


28/04 /11 Le diocèse de Saint-Dié s’associe à la béatification de Jean-Paul II (Infos-Actualités)
Afin de célébrer la béatification de Jean-Paul II, le diocèse de Saint-Dié propose une veillée de prière animée par des jeunes à l’église de Mirecourt samedi 30 avril à 20h30. Monseigneur Mathieu célébrera également une messe en l’honneur du Bienheureux Jean-Paul II, dimanche 15 mai 2011 en la Cathédrale de Saint-Dié à 10h45.

Ce sont les JMJ’istes, c’est-à-dire les jeunes qui participeront aux Journées Mondiales de la Jeunesse 2011 à Madrid, qui animeront la veillée de prière de samedi pour Monseigneur Karol Wojtyla, devenu le Pape Jean-Paul II.

Lors de son pontificat, Jean-Paul II avait instauré la journée de la divine miséricorde le 1er mai. C’est en cette date particulière qu’il sera béatifié ce dimanche à 10h en la basilique Saint-Pierre de Rome, six ans et un mois après sa mort.

Lors de ses funérailles en 2005, la foule acclamait « Santo Subito » demandant ainsi sa béatification immédiate. La popularité et la réputation de ce pape qui aura mis en œuvre le concile Vatican II aura perduré à travers la mort. Ainsi, le Vatican a décidé de rejoindre la requête populaire dans des délais exceptionnels.

Contacts presse :

Christophe Chevardé
Responsable de la communication
Tél : XX.XX.XX.XX.XX / XX.XX.XX.XX.XX
Courriel : xxx@xxx.xx

Ou

Père Pierre-Jean Duménil
Délégué épiscopal à l’information
Tél : XX.XX.XX.XX.XX
Courriel : xxx@xxx.xx

21/04 /11 Images et homélie de la messe chrismale (Infos-Actualités)

Retour en images sur la messe chrismale 2011

21/04 /11 Message de Pâques 2011 de Mgr Mathieu (Infos-Actualités)
Message de Pâques 2011 de Mgr Jean-Paul Mathieu
Église catholique des Vosges

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La fête de Pâques veut être en harmonie cette année avec un printemps généreux : le soleil éclaire une nature en plein éveil de verdure et de fleurs, comme pour saluer les vacances des jeunes.
On ne peut s'en tenir à une joie insouciante : l'horizon demeure chargé de nuages, inquiétudes pour certains, souffrances pour d'autres.
J'en suis pourtant convaincu : la joie printanière de Pâques bouscule notre morosité !

La saison du printemps nous renvoie au printemps de la vie, à la place des jeunes dans notre société et bien au-delà. De l'autre côté de la Méditerranée, ce sont souvent des jeunes qui, non sans s'exposer au danger, ont contribué à desserrer l'étau de systèmes politiques bloqués. Et chez nous, en même temps qu'ils se soucient de leur avenir professionnel et familial, les jeunes sont disposés à des engagements multiples : service citoyen, coopération, engagements dans des organismes syndicaux ou politiques, ou des mouvements confessionnels : ils sont sensibles aux thèmes du respect de l'homme et de la vie, de la solidarité entre riches et pauvres et entre générations. Quand, dans les Vosges, des jeunes se préparent à partir en Inde avec l'association « À vol d'oiseau », c'est bien pour vivre l'ouverture au monde et la solidarité. Autour du thème des JMJ de Madrid « Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi », les jeunes manifestent leur volonté de construire sur du solide.

Le rythme des saisons renvoie aussi au rythme de nos vies. Bien sûr nos vies sont bousculées : on disait jadis, « métro, boulot, dodo ». Nous disons aujourd'hui que nous vivons « à flux tendu ». Quel rythme fait respirer nos vies ? Où et quand reprendre souffle, quand l'équilibre personnel et familial est menacé, quand la cohésion sociale est fragilisée ?
Où et quand prendre du temps en famille, parents et enfants ? Où et quand se régénérer entre amis pour prendre du bon temps ? Où et quand s'ouvrir à l'accueil des différences et faire vivre des communautés riches de nos diversités de conviction, de cultures... Où et quand se retremper ensemble dans une communauté d'engagement et, pour les croyants, dans une communauté de foi ?

C'est ici l'enjeu de la question du dimanche et du respect des rythmes fondamentaux de la vie.
Ceux et celles qui tentent de donner une réponse à ces questions apportent une lueur printanière et posent la question des rythmes de vie, pour retrouver une sorte d'écologie personnelle, familiale et sociale. Car l'écologie n'est pas le domaine réservé de la politique, c'est aussi une manière de chercher un chemin d'espérance, quitte à remettre en question des modes de vie... Viser un développement durable et solidaire, c'est donner toutes ses chances au printemps de la planète, que notre inconscience met en péril.

Et si malgré l'exubérance de ce printemps, nous ne pouvons oublier la « crise » : j’ai lu avec intérêt ce petit livre prophétique dont le titre dit tout le projet : « Grandir dans la crise ». Même s'il est publié par le Conseil "Famille et Société" des évêques de France, sa lecture n'est pas réservée aux catholiques : il peut nous aider à renouveler notre sens de l'homme et de la vie sociale, à prendre nos responsabilités et à nous ouvrir à notre monde dans sa diversité et sa vocation à « vivre ensemble ». Et, pourquoi pas, nous aider à « consentir à vivre autrement ». Un petit ouvrage qui ouvre des champs très concrets à l'espérance.

Joyeuses Pâques !

+ Jean-Paul Mathieu ,
évêque de Saint-Dié.

Épinal, le 19 avril 2011.

Télécharger le message de Pâques de Mgr Mathieu

18/04 /11 Halte autour de la Croix (Infos-Actualités)


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Le Carême dans les Vosges c’est faire une pause, vivre un temps de méditation, prier ensemble et partager un repas simple.

La maison diocésaine ouvre grand ses portes pour accueillir tous ceux qui souhaitent passer un moment convivial à l’occasion du Vendredi Saint, 22 avril 2011.

Au programme :
12h : Temps de prière commun ouvert à tous, animé par l'aumônerie de l'enseignement public et en présence de Mgr Jean Paul Mathieu
13h : Repas simple partagé
14h : Relais prière et méditation, animé par différents mouvements et services du Diocèse
19h : Célébration à Notre Dame

Inscription au repas souhaitée
Participation libre aux frais

Renseignements :
Maison diocésaine
29 avenue François de Neufchâteau
88000 Épinal
Tél : XX.XX.XX.XX.XX
Courriel

15/04 /11 Le printemps de la foi de Flore Fayon (Infos-Actualités)


“Ce n’est pas parce que l’on n’est pas chrétien que l’on ne possède pas des valeurs chrétiennes !” De ses parents athées, “antitout”, mais tolérants et humains, Flore Fayon a très probablement hérité de ce refus du tout cuit, du tout mâché.

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De tous les déménagements familiaux, depuis la région stéphanoise où elle a vu le jour et vécu sa tendre enfance, en passant par Sète, Toulouse... la jeune femme, maintenant âgée de 31 ans, aînée d’une sœur et d’un frère, a très certainement puisé cette faculté d’être capable de se poser, puis de faire et refaire son bagage...
“Nous vivions à trois mètres d’une église, au rythme des Angélus...” Gamine, Flore ne s’est pas vraiment interrogée. Quoique... “Vers l’âge de 7 ans, j’ai eu vraiment envie d’aller au catéchisme...” Anticonformisme, athéisme, anticléricalisme... “Mon père ne rentre même pas dans une église !” La question ne se posait donc pas. “Je me suis tournée vers ma grand-mère maternelle qui m’a appris le Notre Père.”

Les études coïncidèrent avec la dizaine d’années “période toulousaine”, puis nancéienne avec la rencontre d’Alexandre, jeune militaire catholique non pratiquant. Flore reconnaît qu’à l’époque la foi ne la taraudait pas. “... Tout cela me paraissait bien loin... Le mariage est un engagement fort. Je ne pouvais pas me marier à l’église, c’est une forme de respect, car je ne peux pas mentir !”
En 2003, Flore et Alexandre convolent donc en justes noces devant le maire. “ Inévitablement, la question des enfants se posa. Pour moi, il n’était pas question que je les fasse baptiser...” La jeune femme se souvient de “prises de bec terribles !” Mais, elle reconnaît que “la personne la plus tolérante, c’était lui...” Transmettre la vie n’est pas forcément aussi simple. Le désir de procréer ne suffi t pas toujours. Le jeune couple eut à souffrir d’épreuves, la médecine ne résout pas tout. Six ans de ce qui devenait une désespérance passèrent...

Puis, pharmacienne dans une officine du secteur spinalien, Flore se souvient. “Mon mari était parti au Liban, cette mission fut salutaire. Il s’est passé quelque chose en faveur de la vie... Ma conversion a eu lieu pendant son départ... J’avais entendu parler à la radio du livre de sœur Emmanuelle “J’ai 100 ans et je voudrais vous dire...” Je suis allée l’acheter, j’ai commencé de le lire...” Lorsqu’une amie chrétienne lui conseilla de prier son ange gardien, Flore reconnaît être tombée des nues. “...
Je sentais que tout cela m’aidait, je suis d’un caractère passionné. Quand je comprends les choses, je les vis à 300 % ! Je sais que toute cette attente a été bénéfique. Que ce chemin vers Dieu était là pour quelque chose ! Lorsque mon mari est rentré, il a été très surpris...” Les paroles d’Alexandre résonnent encore au cœur de la jeune femme. “Tu as l’air d’être heureuse, vis ton truc et vois...”

Miracle de l’amour, l’enfant est paru

Flore s’est engagée dans la prière “Comment parler à Jésus quand on ne le connaît pas ? À Dieu ? L’Esprit-Saint, “Ce n’est pas parce que l’on n’est pas chrétien que l’on ne possède pas des valeurs chrétiennes !” De ses parents athées, “antitout”, mais tolérants et humains, Flore Fayon a très probablement hérité de ce refus du tout cuit, du tout mâché.
J’ai eu du mal à cerner, mais petit à petit, j’y suis parvenue...” Tout un uni- vers venait de s’ouvrir. “L’Esprit-Saint insuffle la vie... Ma conversion a eu lieu à la fin du carême...” Flore a entrepris un master bioéthique de la Fondation Jérôme Lejeune. Et, de dévorer des livres capables de la guider dans ses questionnements. Miracle de l’amour, l’enfant est paru.

Catéchumène appliquée, Flore se réjouit chaque jour davantage. “C’est difficile à expliquer pourquoi, comment tout cela est arrivé... C’est magnifique, très beau et très important. On entre dans une famille... avec l’Église, vous n’êtes jamais seul, je vais vivre le baptême, puis me nourrir de l’Eucharistie...” Charlotte son amie, puis pendant le temps de préparation, Odile Simonin, Annie Viry, le vicaire général Pierre-Jean Duménil, Alain Cuny, prêtre de la paroisse, notre évêque Jean-Paul Mathieu... ont su canaliser toute cette foi débordante. “L’église d’aujourd’hui, ce n’est pas du prêt à penser, vous pouvez réfléchir à ce qui se passe...” Flore bout d’impatience “C’est trop génial !”
Le 23 avril, pour recevoir le précieux sacrement qui la fera officiellement entrer dans la grande maison de Dieu, Flore sera entourée de sa marraine, Florence Simon et de Régis Poirel son parrain. Quelle que soit la météo, le soleil brillera. Que du bonheur ! Flore pense à Alexandre avec qui elle a très envie de s’unir devant Dieu. De confirmer aussi. La petite Madeline, 8 mois, sera baptisée en août prochain. Flore ira vers le baptême avec une certitude “Dieu nous aide, mais il ne fait pas les choses sans nous...”

Josée Tomasi-Houillon

Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue dans le diocèse.

14/04 /11 Pilote diocésain, une mission au quotidien (Infos-Actualités)



Depuis un an, pour mettre en œuvre le projet diocésain, le diocèse peut compter sur une centaine de pilotes. Ils sont des relais, soucieux d’aider les communautés à s’inspirer du pro- jet diocésain, à le faire vivre. François Berriaud, pilote pour la paroisse Saint Antoine en Vologne et la pastorale de la famille, a accepté de faire part de ses impressions, de ses espérances. Rencontres

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Église dans les Vosges (EDV) : Comment êtes-vous devenu pilote ?
François Berriaud (FB) : J’ai été membre modérateur de l’équipe d’animation pastorale de ma paroisse pendant dix ans. Lorsque j’ai passé la main, notre prêtre André Romary m’a appelé pour la mission de pilote. J’avais envie d’un partage d’expérience, de donner et de recevoir des idées, de voir ce qui se faisait ailleurs. Alors j’ai accepté. J’ai également été sollicité par la Pastorale de la Famille dans laquelle je suis engagé à travers l’association Vivre et Aimer.

EDV : Quels effets du projet diocésain constatez-vous ?
FB : J’aime l’esprit avec lequel il a été pensé : que nous sommes tous appelés à la mission, que c’est la vocation de chaque baptisé de s’engager, chacun à notre niveau et nos envies dans la construction de notre Église. Je constate aussi que les actions mises en place varient d’une paroisse à l’autre. Certaines communautés sont bien structurées, à travers une mutualisation de certains services par exemple alors que d’autres commencent seulement à se structurer. Le projet diocésain peut alors être moteur, voire un tremplin pour la prise de décisions pastorales.

EDV : Êtes-vous identifié comme pilote ? Comment communiquez-vous les nouvelles idées ?
FB : Les pilotes sont encore très peu connus, sauf des équipes pastorales. Pour ma part, j’ai fait un compte-rendu de la dernière réunion des pilotes à l’équipe d’animation pastorale mais c’est plus compliqué pour la pastorale de la famille car il faut transmettre le message à plusieurs associations, qui ne sont pas forcément simples à contacter.

EDV : Quel lien et quel travail entre les pilotes et le comité de suivi ?
FB : Le comité est présent auprès des pilotes, le trombinoscope du comité est un outil utile et la communication fonctionne très bien. Les réunions sont bien organisées, nous avons des questionnaires préparatoires et des comptes- rendus de nos travaux.

EDV : Des suggestions, des remarques, des actions concrètes à nous faire partager ?
FB : Il est important de laisser le temps faire son œuvre pour que notre rôle et l’intérêt de nos travaux soient perceptibles par le plus grand nombre. C’est une mission qui se met en place. Le pro- jet est une belle occasion de faire le bilan des actions de notre paroisse, de découvrir le nombre incroyable de personnes impliquées dans son fonctionnement.

EDV : Quelles évolutions avez-vous constaté dans votre paroisse ?
FB : Le nombre de guides pour les obsèques est passé de 4 à 5, la préparation des mariages a été mutualisée à l’échelle du doyenné et nous avons le projet de mettre en place des célébrations de “dimanche autrement”.

Propos recueillis par Delphine Souvay