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Message de Mgr Mathieu pour les communautés chrétiennes
Une session de rentrée va réunir pour 2 jours des curés et responsables de mouvements et de service. Ensemble, prêtres, diacres, religieuses, ou laïcs avec lettre de mission, nous allons examiner comment nos communautés chrétiennes vivent l'Évangile dans notre société et dans notre monde. Main dans la main au service de la mission. Pour ces journées de bilan et de prospective, nous profiterons du témoignage stimulant du Père Jean-Marie Lassausse, en mission à Tibhirine. Un temps de rencontre est d’ailleurs ouvert à tous, lundi 20 septembre à 20h à Epinal .
Moment de vérité : la foi rencontre interrogation et indifférence chez bien des contemporains, la précarité interpelle notre société et nos consciences, les pratiques chrétiennes ont beaucoup diminué. Et en même temps, les signes ne manquent pas : des jeunes et des adultes sont en quête de sens et de foi, la solidarité ne baisse pas les bras, à l'heure où les discours sécuritaires, en désignant des boucs émissaires, énervent et divisent la société plus qu'ils ne la confortent.
Je souligne l'importance de cette session de rentrée qui tend à promouvoir la collaboration entre laïcs et prêtres, engagée depuis longtemps. Le prochain journal diocésain, Eglise dans les Vosges , illustre la place occupée par des laïcs en de nombreux endroits. L'avenir de l'Église ne se fera pas sans eux.
La vocation propre des laïcs est de vivre et de témoigner de leur foi là où ils vivent, en famille et dans leurs engagements au coeur de la société... L'avenir de l'Évangile est entre leurs mains.
Ensemble, laïcs et prêtres, diacres, religieuses, formons une Eglise attachée à vivre le mystère pascal et engagée dans le dialogue avec les hommes de ce temps.
+ Jean-Paul Mathieu,
évêque de Saint-Dié
Epinal, le 20 août 2010.
Appel de l’aumônerie catholique des Gens du Voyage
De tristes événements mettant en cause des personnes de la communauté des Gens du Voyage sont survenus récemment dans la vallée du Cher. En plaçant l'ensemble de cette communauté, ainsi que celle des Rom (1), sous le feu des projecteurs médiatiques et politiques. Ils ont servi de prétextes à des généralisations hâtives et à une recrudescence de la stigmatisation dont sont victimes ces populations. Nous le déplorons vivement.
Des enquêtes sont actuellement en cours sur ces événements. Il ne nous appartient pas de les commenter et nous faisons confiance à ceux qui en ont la responsabilité pour les conduire avec rigueur et équité.
Plusieurs associations se sont exprimées sur le sujet, parmi lesquelles l'Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques (ANGVC) avec laquelle nous sommes spécifiquement liés. Nous saluons la qualité de leurs propos qui se rejoignent pour présenter des analyses lucides, invitant à prendre du recul et à porter sur la situation un regard nuancé. Fait exceptionnel (2), c'est par un communiqué commun que les quatre principales associations de Gens du Voyage appellent à renoncer aux effets d'annonces pour rechercher des « réponses publiques, concertées et volontaristes ». Nous appuyons cette revendication et renvoyons à leurs textes pour ce qui concerne la situation quotidienne de personnes qui ont de grandes difficultés à faire valoir leurs droits au stationnement, au voyage, à la scolarisation, au travail, à la santé, à la citoyenneté (3).
Disciples du Christ qui a affirmé avec force : « Ce que vous aurez fait à l'un de ces petits c'est à moi que vous l'aurez fait » (Evangile de Matthieu/ 25, 40), l''aumônerie catholique des Gitans et Gens du Voyage (4) ne peut se résoudre à voir les Rom et Gens du Voyage victimes de préjugés et d'amalgames, boucs-émissaires désignés des difficultés de notre société, alors qu'ils en sont souvent les premières victimes. Nous sommes convaincus que le remède à la peur et à l'insécurité ne se trouve pas dans une surenchère sécuritaire mais passe par une action de longue haleine nourrie de respect et de connaissance réciproques.
Nous appelons nos frères et sœurs en Christ, mais aussi tous les hommes et femmes de bonne volonté, Gens du Voyage et sédentaires, Rom et gadjé, élus ou simples citoyens, à nous rejoindre sur le chemin d'un « vivre ensemble », gage possible d'un avenir partagé et d'une société pacifiée.
Mgr Raymond Centène Évêque de Vannes , En responsabilité pour la pastorale des gens du voyage
Mgr Claude Schockert Évêque de Belfort-Montbéliard , Évêque en charge du SNPMPI (5)
1. Le terme de « Gens du Voyage » correspond à une « invention » administrative propre à la France, une « terminologie pratique pour éviter toute connotation ethnique ». Le terme de « Rom » est celui sous lequel l'ensemble des groupes - Gitans, Manouches, Rom - présents lors du premier congrès mondial tsigane à Londres en 1971 ont choisi de se rassembler dans une perspective politique de lobbying auprès des institutions. Le terme « Tsigane » fait référence à une dimension sociologique qui concerne les descendants d'un « peuple d'origine indienne [mais] qui s'est diversifié au cours de l'histoire » en plusieurs ethnies qui ont néanmoins gardé « une culture commune et la conscience d'appartenir à une seule communauté ». Les deux groupes « Rom » et « Gens du Voyage » se recoupent donc largement mais ne sont pas confondus : il y a des Rom sédentaires et des « Gens du Voyage qui ne sont pas tsiganes mais qui sont qualifiés simplement de par leur mode de vie » cf. Jean-Pierre Liégeois, sociologue, fondateur du Centre de Recherches Tsiganes de l'Université Paris V. Les passages entre guillemets sont extraits d'un entretien paru dans le journal « Libération » le 23 juillet 2010.
2. L'ANGVC, l'ASNIT et Action Grand Passage, l'UFAT et la FNASAT - Gens du voyage
3. Aujourd'hui encore la France applique aux « Gens du Voyage » un statut d'exception pour lequel elle a été condamnée par les instances européennes (notamment le Conseil de l'Europe le 30 juin 2010) et à l'encontre duquel la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité) a rendu un avis défavorable.
4. L'aumônerie catholique des Gitans et Gens du Voyage a été fondée au lendemain de la dernière guerre. En lien avec d'autres intervenants elle est présente auprès des différents groupes et cherche à ce que les Tsiganes soient véritablement acteurs de leur vie. C'est dans cet esprit qu'elle a soutenu la création de l'ANGVC et qu'elle reste très impliquée auprès d'elle. Convaincue que la solution des tensions entre les hommes passe davantage par la construction de passerelles que par celle de murs ou de fossés, elle encourage les occasions de rencontres. Celles-ci sont sources d'enrichissement réciproque, par exemple lorsque les Tsiganes ravivent chez les Gadjé les valeurs fortes du sens de la famille et de la solidarité, ou leur communiquent le dynamisme de leur jeunesse et de leurs capacités d'adaptation. ( http://www.gitanseneglise.org )
5. Service National de la Pastorale des Migrants et des Personnes Itinérantes
Télécharger le communiqué en pdf
Retrouvez également le témoignage sur les cercles du silence de l'abbé Jean-Louis Didelot
Une messe solennelle à Calcutta a ouvert jeudi les cérémonies du centenaire de la naissance de Mère Teresa, la "sainte des pauvres" qui oeuvra la majeure partie de sa vie auprès des déshérités des bidonvilles de cette ville surpeuplée de l'est de l'Inde.
Un message du pape Benoît XVI a été lu au cours de la messe suivie par un millier de personnes. Des centaines de fidèles étaient massés à l'extérieur de la chapelle par manque de place.
"Je suis confiant dans le fait que cette année sera pour l'Eglise et le monde une occasion de joyeuse gratitude envers Dieu pour l'inestimable don que Mère Teresa a fait au cours de sa vie et qui continue d'agir à travers le chaleureux et inlassable travail de ses enfants spirituels", a écrit le pape.
Mère Teresa, de son nom patronymique Anjezë Gonxhe Bojaxhiu naît le 26 août 1910 à Uskub, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine).
Religieuse catholique albanaise, de nationalité indienne, elle est surtout connue pour son action personnelle caritative et la fondation d'une congrégation de religieuses, les Missionnaires de la Charité qui l'accompagnent et suivent son exemple. Cela commence avec l'ouverture du mouroir de Kalighat de Calcutta.
Durant plus de 40 ans, elle consacre sa vie aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte et aux mourants d'abord en Inde puis dans d'autres pays, en guidant le développement des Missionnaires de la Charité. Au moment de sa mort, ceux-ci représentent déjà 610 missions dans 123 pays incluant des soupes populaires, des centres d'aide familiale, des orphelinats, des écoles, des hospices et des maisons d'accueil pour les personnes atteintes de maladies comme la lèpre, le sida ou la tuberculose.
Perçue comme un modèle de bonté et d'altruisme, son nom est régulièrement évoqué dans la presse indienne et occidentale pendant la deuxième moitié du XXe siècle.
Après une vie consacrée aux pauvres, malades et mourants des bidonvilles de Calcutta à partir de 1948, Mère Teresa a reçu le prix Nobel de la paix en 1979. Elle a été béatifiée par le pape Jean Paul II en octobre 2003 .
A voir sur le site de La Croix, une infographie animée de la vie de Mère Teresa
crédits photo : Túrelio
Source : wikipedia et AFP
Cela fait une semaine que le Pakistan a été touché par des pluies torrentielles causant les inondations les plus dévastatrices depuis 80 ans. Les dernières estimations font état de 1600 morts, 13 millions de personnes sinistrées, dont 1 million de personnes déplacées. Les dégâts matériels sont considérables et les perspectives assez sombres car les pluies de la mousson se poursuivent. Cette saison se termine habituellement à la fin du mois d’août. Les risques de maladies liées à l’eau polluée aggravent la situation avec déjà 100 000 cas de choléra signalés, touchant principalement des enfants. Face à cette situation et aux besoins considérables des populations, le Secours Catholique-Caritas France se mobilise autour d’un programme d’urgence de trois mois devant bénéficier à 200 000 personnes. Il est mené sur place par Caritas Pakistan, Cordaid (Caristas Pays-Bas), Trocaire (Caritas Irlande) et la Caritas américaine CRS. Le Secours Catholique-Caritas France appuie plus particulièrement son partenaire local Caritas Pakistan qui, dans le cadre de ce programme d’urgence, va distribuer de l’aide alimentaire, des biens de première nécessité, fournir des abris temporaires et une assistance sanitaire aux sinistrés des provinces du Balouchistan et du Khyber Pakhtunkhwa.
Pour soutenir ces actions d’urgence en faveur des sinistrés, le Secours Catholique-Caritas France lance un appel aux dons : [cliquez ici : [lien type="externe" spip_id="http://donenligne.secours-catholique.org" ]http://donenligne.secours-catholique.org ]
ou bien écrivez à : Secours Catholique, BP 455, 75007 Paris Mention : « Inondations Pakistan »
La Providence au sud Vietnam
Arrivées vers 1876, les sœurs de la Providence de Portieux se sont vite développées. Même après la crise provoquée par la prise de possession du Sud Vietnam par l'état communiste, elles sont plus de 550 sœurs Vietnamiennes. La Congrégation est surtout présente dans le sud du pays et sur les Hauts Plateaux, région de Kontum, auprès des Montagnards.
Le berceau de la congrégation au Vietnam est à Culaogien. Aujourd'hui c'est la maison de retraite des sœurs vietnamiennes, au milieu des fleurs. Les aînées sont entourées de jeunes sœurs qui s'en occupent avec attention. Tout proche, le cimetière aux tombes bien alignées.
L'autre maison importante est Can Tho, maison provinciale pour le Vietnam et maison de formation où affluent postulantes et novices, au bord du delta, une maison pleine de vie, dans la seconde ville plus importante du Sud Vietnam, plus d'un million d'habitants.
Le sud, région du delta du Mékong, avec son réseau de fleuves et de canaux. Les voyageurs doivent sans cesse franchir des ponts ou emprunter des bacs ; de plus en plus de ponts sont en construction sur des fleuves d'une largeur parfois impressionnante. Cette régioncomporte vers le sud des marais salants.
Les plateaux de climat plus supportable et plus montagneux sont soumis à des inondations parfois ravageuses. On y cultive les hévéas pour le caoutchouc, le café, le manioc. Les Montagnards, minorités ethniques pauvres, vivent souvent dans des villages éloignés sans beaucoup de commodités ; ils n'ont guère les faveurs du régime.
Les buts du voyage
Une double raison pour cette visite. Pour les sœurs de la Providence du Vietnam, l'évêque de Saint-Dié est l'évêque de Portieux, il est un peu leur évêque. D'ailleurs, notre diocèse a des liens anciens avec ce pays. Des missionnaires vosgiens des Missions étrangères de Paris y ont exercé depuis longtemps.
Au musée du Centre diocésain de Saïgon, un tableau montre Mgr J.-Claude Miche, originaire de Bruyères (+ 1873), administrateur apostolique de cette contrée, qui encouragea l'appel des sœurs de Portieux (et d'autres congrégations) pour le Vietnam et le Cambodge. Non loin de la première fondation des sœurs, se trouve la tombe de Mgr J.-Baptiste Grosgeorges, de La Voivre, administrateur apostolique lui aussi (+ 1902) : il a soutenu les premières missionnaires dès le début.
Au nord de Kontum se trouve la paroisse où était le P. Gabriel Brice de 1965 à 1972, dont l'église a été rasée par les bombardements US, non loin de celle du Père Marcel Arnould, aujourd'hui retiré.
Une raison, plus personnelle, m'amenait au Vietnam : une cousine de mon père, religieuse de la Providence, avait été envoyée en mission là-bas en 1922 comme infirmière ; pendant près de 25 ans, elle a servi les Vietnamiens et a donné sa vie pour ce pays, exécutée en février 1946 avec une autre sœur par les résistants communistes dans l'extrême sud du pays.
Le début du voyage était à la fois un pèlerinage en mémoire des sœurs qui s'étaient données au Vietnam et une visite aux communautés de cette contrée. Temps de recueillement quand on aperçoit de l'autre côté du canal de Bau Sen, l'endroit où les sœurs ont été tuées, et quand aussitôt après on célèbre le sacrifice du Christ... Le président (laïc) de la communauté chrétienne locale participe à notre émotion. « Le sang des martyrs, semence de chrétiens » disait-on jadis.
Une « visitation » La portée de ce voyage dépassait le tourisme (nous n'avons pas visité les sites historiques ou pittoresques) : « Nous venons de France, vous dire l'amitié des chrétiens de chez nous. Depuis longtemps des missionnaires, des religieuses sont venus de notre diocèse pour vivre en amitié avec vous et vous inviter à devenir des amis de Jésus.
Nous sommes heureux de faire ce pèlerinage là où ils sont venus, de faire connaissance avec vous et voir comment vous vivez l'Évangile dans les conditions de vie qui sont les vôtres. Votre témoignage nous met en joie ».
Installées dans les quartiers pauvres, les sœurs sont liées aux paroisses : visite des familles, des malades, des pauvres, catéchisme des enfants, des jeunes et préparation au mariage. Si on leur refuse de tenir des écoles, collèges ou lycées, elles peuvent recevoir des enfants en classes enfantines, en particulier de familles pauvres, chez les Montagnards, dont les villages n'ont pas encore tout le système scolaire dont ils auraient besoin.
À côté des petits, les communautés religieuses accueillent des jeunes filles et aussi des garçons comme pensionnaires, ce qui leur permet d'aller à l'école du bourg ou de la ville où les sœurs sont installées.
La Providence
Beaucoup de ces familles sont très pauvres. À Kontum où les sœurs s'attachent à améliorer la nutrition des enfants, des jeunes mères et des personnes âgées par la distribution de lait de soja, elles demandent une participation, ne serait-ce qu'un morceau de bois...
Pour nourrir et éduquer ces enfants et ces jeunes, les sœurs dépendent largement de l'aide que leur apportent des familles de Saïgon ou des communautés chrétiennes et des organisations caritatives de France ou d'Europe.
C'est le miracle quotidien de la Providence. C'est tout à fait conforme à l'inspiration de leur fondateur, qui envoyait des sœurs dans les campagnes pour l'éducation des enfants pauvres en comptant sur la Providence, ce qui n'empêchait pas l'esprit d'initiative : sous ce terme un peu désuet, Jean-Martin Moyë appelait à faire confiance au Père qui aime chacun, quoi qu'il advienne. Lui-même a vécu une vie d'aventures, jusqu'en Chine. Et il restait disponible, malgré les échecs ou les persécutions. Quand on conduit un projet missionnaire, on découvre que quoi qu'il arrive, le Père conduit tout.
Être chrétien au Vietnam
Pour ce qui est de la vie chrétienne au Vietnam, nous sommes aussi dans un autre monde. Minoritaires dans le pays (environ 8% de la population), les catholiques sont très attachés à leur foi et à leur pratique. À notre arrivée pour la messe de 8 h 30 dans la banlieue de Kontum (Mangla), c'est un millier d'enfants de 6 à 15 ans qui nous attendent ! Quelques heures plus tôt, c'était 1500 adultes. Venus parfois d'assez loin à pied ou en « honda » par des chemins pas très carrossables, ils trouvent là une force bien nécessaire dans les conditions de vie qui sont les leurs.
Les relations entre les autorités et l'Église se sont beaucoup améliorées depuis les années noires. On reconnaît le rôle des catholiques dans la nation. L'État reconnaît par exemple le travail des sœurs et les invite à des fêtes officielles où quelques-unes se voient décerner des diplômes. Mais les catholiques restent sous surveillance. Dans certains endroits, les autorités ont décidé qu'il n'y aurait pas plus d'une messe par mois. Ailleurs, les expropriations se poursuivent.
Certaines expropriations ne semblent guère utiles quand les bâtiments confisqués sont murés ou tombent en ruines. Ces tracasseries administratives usent un peu les nerfs des responsables. Même assouplies, les normes d'entrées dans les séminaires et noviciats restent limitées par l'administration : certains jeunes doivent attendre plusieurs années avant d'y être admis.
L'Église s'inculture davantage. Plusieurs églises nouvelles ressemblent aux maisons communes des Montagnards. Le respect des ancêtres est très fort au Vietnam : à Culaogien, j'ai été invité à planter les brins d'encens sur la tombe des sœurs martyrisées en 1946. Les catholiques cherchent à s'ouvrir et les professeurs de séminaire sont attentifs à aider les jeunes qui en sont capables à se doter d'une formation supérieure, y compris à l'étranger. C'est aussi la préoccupation des sœurs de la Providence chargées de la formation des novices de Cantho. Des sœurs vont étudier aux Philippines.
Indemne ?
On ne revient pas indemne d'un tel voyage. Des liens se sont tissés qu'on aimerait pouvoir développer dans un échange réciproque. Après un tel dépaysement, il est impossible de conclure.
Pour ma part, je crois qu'il y a un appel à renforcer nos solidarités entre notre diocèse et la Congrégation de la Providence comme avec les diocèses que nous avons rencontrés au Vietnam. On peut espérer que la Visitation soit féconde en fruits spirituels et fraternels.
+ Jean-Paul Mathieu