Vivre sa foi

SERVITEURS DE LA COMMUNION

29 avril - Prière pour les Vocations

Servir la Communion, dans un monde traversé par des forces de division (depuis les disputes familiales jusqu’aux conflits planétaires) : c’est une tâche urgente et immense. Une tâche dont Dieu est la Source, parce qu’il est lui-même Trinité, c’est-à-dire Amour et communion. “Le Père et moi, nous sommes UN” (Jn 10). Il est aussi la Source de la mission confiée à son Fils et, à travers lui, à ses disciples, à nous aujourd’hui. Et il nous tient par la main pour cette mission : “Mes brebis, mon Père me les a données : Personne ne peut rien arracher à la main de mon Père”.

Notre mission est de servir la communion, de créer des liens, de bâtir des communautés fraternelles, appelantes et missionnaires, comme les premières communautés rayonnantes “Voyez comme ils s’aiment”. C’est le rayonnement de la Charité dont parlait Saint Pierre Fourier, à propos des curés de la Congrégation de Notre-Sauveur dont il faisait partie : “Cette charité est comme une soudure mystérieuse qui unit à leurs cœurs tous les cœurs de leurs paroissiens et celui même de leur évêque..., une charité qui porte témoignage”, poursuit le Saint Curé : “Jamais ils ne condamnent ou méprisent les actions de l’un d’entre eux en présence d’autrui”... Et cela se remarque !

Jean-Paul II a développé ainsi une “spiritualité de la Communion” : un regard du cœur porté sur le mystère de la Trinité qui habite en nous et dont la lumière doit aussi être perçue sur le visage des frères qui sont à nos côtés” (Au début du 3ème millénaire, n°43). Une spiritualité qui doit se traduire concrètement, mais sans cet enracinement spirituel, on n’aboutirait qu’à “des masques de communion, plus que ses expressions et ses chemins de croissance” (ibidem).

Un regard du cœur “sans frontières”. La Solidarité “d’ici à là-bas” pour être efficace et pour durer, ne doit-elle pas s’enraciner dans ce même mystère de communion pour se déployer à l’échelle de l’humanité ? C’est un appel vigoureux qui vient de nous être adressé par le Festival de la Solidarité Internationale d’Epinal : appel à aimer, à devenir acteurs aux côtés des partenaires de notre solidarité, un peu partout dans le monde.

La vocation à devenir serviteurs de la communion avec l’Eglise continue d’interpeller. Je confie à la prière de tous trois jeunes vosgiens qui se préparent à devenir prêtres : un pour le diocèse de Saint-Dié (en formation à Lille), un autre dans une société missionnaire (à Paris) et un troisième au service d’un mouvement charismatique (à Lyon) : sur des terrains différents, tous trois seront appelés sans doute à servir la communion.

À Autrey, la Communauté des Béatitudes poursuit sa mission au service des vocations depuis bientôt 20 ans. Et pour mieux se consacrer à cette tâche, l’équipe responsable du Cours Agnès de Langeac éprouve le besoin d’y réfléchir et va suspendre son activité durant deux années scolaires : nous leur souhaitons une fructueuse préparation à un nouveau départ.

Prions aussi pour que toutes nos communautés chrétiennes demeurent mobilisées, et que des jeunes et des adultes se lèvent pour devenir des “serviteurs de la mission” dans notre Eglise diocésaine.

L'Église agit grâce à vos dons.

Merci à tous ceux qui ont soutenu en 2005 l'action de l'Église par leurs dons. Malgré un millier de donateurs en moins, votre générosité a permis d'obtenir le même montant en 2005 qu'en 2004. Nous comptons encore sur votre soutien en 2006 et nous appelons surtout de nouveaux donateurs à participer à la campagne 2006. L'Église joue un rôle important dans la vie de la société d'aujourd'hui, elle vit son engagement dans la simplicité mais aussi dans la durée et elle a donc besoin de vous pour continuer son œuvre. Pour tous ceux qui pourront et voudront donner, recevez nos plus vifs et sincères remerciements. Michel Petitdemange Économe du diocèse.

Le denier de l'Église est la collecte principale de l'Église Catholique pour financer la rémunération des personnes qui s'engagent à son service. Au 31 décembre 2005, 168 prêtres, 19 religieuses et 24 laïcs ont bénéficié de cette collecte. Le denier de l'Église permet de subvenir aux besoins de la vie matérielle des prêtres, de leur formation au séminaire jusqu'à leur fin de vie. Les religieuses apportent aussi leur concours à l'Église. En contrepartie leurs communautés religieuses reçoivent une indemnité. Les laïcs perçoivent un salaire pendant la durée de leur mission. Évidemment le denier de l'Église doit payer pour tous des charges sociales. Un prêtre de moins de 65 ans reçoit par mois un traitement net de 560 euros. Ce montant est diminué de la pension de retraite pour les prêtres de plus de 65 ans, soit environ 240 euros par mois. Les religieuses ont une indemnité proche des prêtres. Un salarié laïc a une rémunération nette moyenne d'environ 1 050 euros par mois pour un emploi à temps plein.