Vivre sa foi

L'Abbé Roussel Galle est le fondateur de la Famille Missionnaire "Donum Dei" dont les membres - les Travailleuses Missionnaires - sont présents à Domremy, au Carmel et à l'Accueil du Pèlerin , restaurant près de la Basilique.

Après plusieurs années d'attente, le Père Marcel reçoit l'autorisation d'aller à Paris où le Cardinal Suhard l'accueille avec bonté, pour commencer à Saint-Denis une Mission avec quelques jeunes filles ayant reçu ce même appel dans leur cœur. Celles-ci se regroupent le 11 février 1950. Ce sont les premières Travailleuses Missionnaires engagées à Paris et à Toulon.

En 1958, après l'appel FIDEI DONUM du Pape Pie XII, deux Travailleuses Missionnaires commencent une Mission en Afrique : Haute-Volta, aujourd'hui Burkina-Faso. Puis, il y aura d'autres fondations en Asie, Amérique, Océanie. Le Père Roussel-Galle va visiter, guider, soutenir chaque Mission. On le voit sans cesse prier en silence le chapelet.

Auprès des Travailleuses Missionnaires, des mamans, des jeunes découvrent l'Amour Miséricordieux de Dieu et ressentent un appel personnel à la sainteté, à devenir missionnaires. Le Père Marcel comprend que ces personnes, auxquelles se joindront des pères de famille, des célibataires etc, formeront une seconde branche de la Famille spirituelle formée par les Travailleuses Missionnaires.

Le Père donnera alors à la Famille entière le nom de : "Famille Missionnaire Donum Dei ".
Avant sa mort, le Père Marcel eut beaucoup de souffrances dûes surtout à des calomnies. Il chercha aussi longtemps dans la prière quelle serait la reconnaissance juridique de sa Famille Missionnaire. Finalement, il reçut la lumière de se tourner vers le Carmel. Ses dernières paroles furent : " Notre-Dame du Mont Carmel, prenez-nous dans votre Famille ". C'était le 21 février 1984 à Rome. Le lendemain matin, le Seigneur vient le chercher. On le trouva endormi, un chapelet au bras.

Trois ans plus tard, le 22 février 1987, la Famille Missionnaire DONUM DEI était officiellement reconnue par Décret du Prieur Général du Carmel comme Membre du Tiers-Ordre Séculier Carmélitain.

A vingt ans de l'entrée du Fondateur de notre Famille Missionnaire dans l'Eternité, par une grâce toute spéciale, les vocations de tous les continents se sont multipliées, comme aussi les lieux de Mission. Aussi, sommes-nous dans l'action de grâce, remerciant l'Esprit-Saint et la Vierge Marie qui ont donné à l'Église le Père Marcel Roussel, apôtre des temps modernes dont l'action évangélisatrice se poursuit dans notre troisième millénaire par les Membres de la Famille Missionnaire qu'il a fondée.

Jeanne d'Arc en prière (statue de la crypte)

Par un beau matin ensoleillé d'avril 1869, deux ecclésiastiques suivaient le sentier des vignes qui conduit au "Perier de la Pucelle". L'un des deux est l'abbé DURAND. Il est âgé de 74 ans.
Depuis 38 ans il et curé de Domrémy.

L'autre est, par ses écrits, sa situation, un des évêques les plus marquants de France. C'est Mgr Dupanloup. Pour la 20°; fois, il va célébrer les grandes fêtes de Jeanne D'Arc à Orléans et pour la 2°; fois, il va prononcer son panégyrique.
En 1855, il a envisagé l' "Héroïne". Il veut parler de la "Sainte" et se rappelant le proverbe persan "Qui ne connaît pas le site ne connaît pas la plante", il est venu à Domrémy chercher document et inspiration.

En chemin les deux vieillards se communiquent leur science sur Jeanne,…
L'évêque invitait le bon curé à ses belles fêtes, lui confiait une idée qui était sienne depuis longtemps, demander à Pie IX la béatification de Jeanne d'ARC.
En chemin Mgr Dupanloup demande à M Durand de faire des fouilles à la place de l'antique chapelle et ce fut du même coup l'acte de naissance de la Basilique et la 1°; scène de l'acte de béatification.

Quelques dates :

Source "La belle histoire de la Basilique Sainte Jeanne d'Arc au bois chenu" Père J Mengin
En vente au magasin de Souvenirs

Contact : XX.XX.XX.XX.XX

FRANCAIS

Oui, c'est peut-être TOI qui m'as fait un signe discret, mais un signe amical.
Alors, que te dire ?
Oh ! peut-être rien. Simplement passer quelques instants devant TOI, puisque j'ai le temps, je suis touriste. Jésus, TON FILS, a bien passé plus de trente années de sa vie avec nous. Alors, moi, je peux bien prendre quelques instants.

Oui, réveille en moi ta présence, ton amour, ta joie, ta fidélité, ton pardon.

Et puis, j 'en profite pour te dire tout ce que j'ai au fond du cœur :
Mes joies … mes espérances…
mes soucis… mes inquiétudes…
mes peines … mes échecs.
Oui, je te confie tout ce que je suis, tout ce que je voudrais être.

Je te confie aussi, ceux que j'aime…ceux que j'ai beaucoup de mal à aimer…
Je te confie le monde : ses grandeurs et ses misères.

Tu vois, Seigneur ! ça fait du bien de prendre un petit moment pour se rencontrer, pour se parler… au fond, c'est pas si compliqué que ça de parler avec TOI !
Après tout, on est de la même famille : Tu es mon Père, je suis ton fils.
C'est, je crois, des choses comme ça que nous a dit Jésus : Ton Fils premier, ton aimé, notre grand frère.

J'essaierai même, quand je ne serai plus touriste, de recommencer à causer avec TOI.

Seigneur, je te dis "au revoir", parce qu'un touriste, ça ne reste pas longtemps à la même place… sinon on n'est plus touriste.

Mais Seigneur, tu peux m'accompagner, marcher avec moi… Tu es si discret que personne ne te verra… mais moi, je saurai que tu es toujours avec moi.

A VISITOR'S PRAYER

Yes, YOU may have called me in a discreet and friendly way, so what shall I say ?
Maybe nothing, I just want to spend a few moments before YOU as I am a visitor and I have plenty of time. Jesus, YOUR SON, spent thirty years of his life amongst us, so can't I just spare a few minutes ?

Yes, awaken in me your presence, your love, your trust, your forgiveness.

And then, let me take this opportunity of telling you what is deep down in my heart :
my joys…my hopes …
my worries…my misgivings…
my sorrows…my failures…
Yes, all that I am, and all that I wish I were.

Take care of all those I love, of those I cannot love,
And of the world with its greatness and its hardship.

There, Lord ! It's good to spare a moment to meet you, to talk with you, in fact, it's quite easy to speak with YOU !
After all, we belong to the same family : You are my Father, I am your Son.
I think Jesus spoke like that, his words were : Your first Son, your beloved, our big brother.

Neverless, I shall try, when I'm back at home, to start speaking with YOU again.

Lord, I shall say "goodbye", because a visitor doesn't stay for long, he wouldn't be a visitor if he did, would he ?

But you may come with me Lord, and walk with me You are so discreet, nobody will notice YOU … but I shall know that you are always with me.

GEBET EINES TOURISTEN

Ja, DU warst es wohl, der mir ein leises aber freundschaftliches Zeichen gab.
Doch, was soll ich dir sagen ?
Vielleicht nichts, Vielleicht nur einige Augenblicke vor DIR verweilen ; ich habe ja Zeit,
Bin Tourist. Jesus, DEIN SOHN, hat ja schließlich mehr als dreißig, Jahre unter uns gelebt.
Da kann ich mir gern einige Augenblicke Zeit nehmen.

Ja, HERR, erwecke in mir DEINE GEGENWART, DEINE LIEBE, DEINE FREUDE, DEINE TREUE, DEIN VERZEIHEN.

Und ich, ICH nehme die Gelegenheit wahr, dir alles zu sagen, was mir am Herzen liegt :

Meine Freude………meine Hoffnung……
meine Sorge…… meine Unruhe ……
meine Mühsal…….mei Versagen …..

Ja, ich anvertraue dir alles, was ich bin, alles, was ich sein möchte.

Ich anvertraue dir auch alle, die ich liebe……die mir zu lieben schwer fällt…..
Ich anvertraue dir die Welt : ihren Glanz und ihr Elend.

HERR, du siehst, es tut gut, sich Zeit zu nehmen zur Begegnung, zum Gespräch mit DIR.
Im Grunde ist es gar nicht so schwer, mit DIR zu sprechen.

Sind wir doch eine Familie : Du bist mein Vater, ich bin dein Kind.
Hat uns dies nicht JESUS verkündet : Dein SOHN, dein geliebter, unser aller Bruder ?

Morgen …..wenn ich kein Tourist mehr bin, werde ich, denke ich, weiterhin mit DIR sprechen.

"Auf Wiedersehen, Herr " - ein Tourist verweilt nicht lange am selben Ort !

Aber DU kannst mich begleiten Herr, mir Weggefährte sein … du bist so zurückhaltend und taktvoll, dass dich bestimmt keiner bemerkt…..aber ich, ICH weiß, dass DU immer bei mir bist.

GEBED VAN EEN TOERIST

Ja, waarschijnlijk was U degene die me een bescheiden teken gaf, maar wel een teken van vriendschap.
Welnu, wat zal ik U zeggen ?
Ach, misschen niets, Gewoon, een ogenblik bij U blijven, want ik heb tijd, ik ben toerist.
Jezus, Uw Zoon, bleef ruim dertig jaar van zijn leven onder ons.
Dan mag ik best wel een paar minuten daaraan besteden.

Ja, wek in mij Uw aanwezigheid, Uw liefde, Uw vreugde, Uw trouw, Uw vergeving.

En dan maak ik gebruik van de gelegenheid om U te zeggen, al wat ik oop mijn hart heb :
Mijn vreugde….mijn hoop ….
Mijn zorgen….mijn onrust….
Mijn verdriet…..mijn tegenslagen….

Ja, ik vertrouw U toe al wat ik ben, al wat ik had willen zijn.

Ik vertrouw U ook toe, hen die ik bemin….en hen, waar ik het meoilijk mee heb om van ze te houden….Ik vertrouw U alle mensen toe : hun geluk en hun ellende.

U ziet Heer, het doet me goed om een ogenblik de tijd te nemen om elkaar te ontmoetn, met elkaar te praten….in wezen is het niet zo ingewikkeld om met U te praten. Tenslotte zijn we familie : U bent mijn Vader, ik ben Uw zoon.
Da zijn, geloof ik, van die zaken die Jezus ons verteld heeft : Uw eerstgeboren Zoon, Uw beminde, onze grote broer.

Ik wil ook wel proberen, wanneer ik geen toerist meer ben, het gesprek met U te hervatten.

Heer, ik zeg U " tot weerziens " want een toerist blijft gewoonlijk niet lang op dezelfde plaats… zo niet, dan ben je geen toerist meer.

Maar Heer, U mag me vergezellen, ga met me mee. U bent zo bescheiden dat niemand dat merkt… maar ik, ik weet dat U altijd bij me bent.